dimanche 31 août 2014

Pr. Younouss Hamèye Dicko du RDS, Amadou Koïta du PS, Djiguiba Kéita du Parena, Alioune Guèye du Rojalnu/OMD et le journaliste Mahamane Cissé…se prononcent sur les pourparlers inter-maliens qui débutent en Algérie ce 1er septembre

Les négociations entre le gouvernement malien et les groupes armés démarrent en principe ce 1er septembre 2014 en Algérie. En prélude à l’évènement, nous avons approché certains Maliens recueillir leurs impressions sur ces pourparlers.


parti classe politique drapeau malien vert jaune rouge


La rencontre d’Alger doit être le point de départ d’une véritable paix dans le Nord. Que la position de l’Etat prime dans un Mali unifié, réconcilié et tourné vers le progrès. Que ceux qui sont appelés à négocier au nom du Mali trouvent le juste milieu.


Cependant, ils ne doivent pas oublier que tout accord signé sans tenir compte du souci et de la volonté de l’écrasante majorité des populations du Nord est voué à l’échec.


Que ces négociations ne doivent pas être seulement une affaire des gens du Nord, car elles sont tout simplement d’ordre national. Nous estimons que ceux qui se battent pour diviser le Mali doivent comprendre à Alger qu’il n’y a pas d’issue à ces genres de projet maléfique.


Certes, la négociation demande des compris mais il ne faut pas verser dans la légèreté. Et surtout, l’Etat ne doit pas accepter de signer tout accord le couteau sous la gorge. De ce fait, il est insensé de prendre des engagements qu’on ne pourrait pas réaliser.


En clair, il faut tirer les leçons du passé, car un Etat sérieux gère son territoire, nourri et protège ses enfants. Les négociations d’Alger sont une chance pour Ibrahim Boubacar Kéita de faire montre de dextérité. S’il était contre l’accord d’Alger en 2006, maintenant, il devrait être capable de réussir à fédérer toutes les positions en faveur du Mali.


Pour parvenir à une paix durable dans le Nord, le pouvoir IBK ne doit pas occulter les vrais problèmes, notamment le sort des combattants des différents groupes et la gestion des milices. Idem pour le retour de l’Etat et le reploiement de l’armée dans toutes ses positions initiales.


Dans la foulée, il ne sert à rien de faire un débat sur le statut politique pour le Nord clamé par les groupes armés. Car, cette zone n’est pas une entité à part au Mali, elle est tout simplement malienne.


Amadou Koïta, président du Parti Socialiste (PS) : « Quelque soit l’issue de ces négociations, l’impunité et l’injustice doivent être bannies par la partie malienne »



Je souhaite que ces négociations aboutissent à un règlement définitif de la question du Nord. Il s’agira surtout de discussions de fond. Après l’adoption de la feuille de route, c’est maintenant que les vraies négociations commencent. Nous osons espérer que la délégation malienne s’est bien outillée pour ces négociations qui s’avèrent difficiles sinon très difficiles car, nous négocions avec des gens qui ont toujours des velléités d’indépendantistes. Même après la signature de la feuille, ils ont continué à poser des actes provocateurs en bâtissant les deux camps de Kidal au nom d’Intallah et Bahanga.


Toutes choses qui remettent en cause en partie leur volonté de trouver une solution pacifique dans un Mali uni et indivisible. Contrairement à ce qui se dit, nous avons des craintes car, il est bien dit dans la feuille de route que l’intégrité territoriale, l’unité et la forme laïque de la République seront préservées, mais pour autant, au moment où ces négociations s’ouvrent, nos ennemis sont en train de se renforcer sur le plan militaire et l’armée malienne est toujours cantonnée à Ménaka, le drapeau malien ne flotte plus ni à Kidal, ni à Djébock à 50 km de Gao, ni à Ber à 60 km de Tombouctou.


La récente rencontre à Ouagadougou où ces groupes armés continuent de se réclamer de l’Azawad, sont autant d’éléments qui nous inquiètent aujourd’hui et qui doivent interpeller toutes les forces vives de la nation et particulièrement la communauté internationale à travers elle les Nations unies qui ont voté des résolutions en faveur du Mali notamment la 2100 et la 2164 qui malheureusement sont en train d’être violées chaque jour que Dieu fait par ces groupes armés au vu et au su de la Minusma et de Barkhane. Notre souhait est qu’on ne s’enlise pas dans des négociations sans issue car, chaque jour qui passe est un jour de peine pour nos population du Nord, pour nos réfugiés et l’ensemble du peuple malien.


Voilà pourquoi le calendrier mentionné dans la feuille de route doit être respecté par les parties belligérantes pour éviter l’usure dans laquelle ces groupes armés veulent nous amener. Quelque soit l’issue de ces négociations, l’impunité et l’injustice doivent être bannies par la partie malienne car, certaines libérations ont été opérées par les autorités qui, contrairement au règlement de la crise, ne font qu’empirer la situation. Dans un Etat de droit, avant de songer au bourreau, il faut d’abord rendre justice à la victime ; c’est en cela que les cœurs et les esprits pourront se réconcilier. Nous avons également lu dans la presse, avant même l’entame des négociations en Alger, la volonté des autorités de réintégrer ces rebelles qui ont les mains tachées du sang de nos militaires et préfets à Aguel Hoc, Kidal, dans les forces armées et de sécurité en violation de l’Accord de Ouagadougou qui parle de DDR, c’est-à-dire Désarmement, démobilisation et réinsertion socio-économique et non de DDRI, c’est-à-dire Désarmement, démobilisation, réinsertion socio-économique et intégration. Il est temps que le gouvernement malien ait une position claire car, le Premier ministre lors de sa Déclaration de politique générale (DPG) avait rassuré de façon solennelle le peuple qu’il n’y aurait jamais d’intégration de ces forces rebelles dans notre armée.


Qu’est-ce qui a pu le faire changer d’opinion en si peu de temps ? Cela prouve encore une fois de plus que ce pays est gouverné sans aucune vision et stratégie. Donc un pilotage à vue. Il est temps pour le président Ibrahim Boubacar Kéita qui aura un an au pouvoir dans quelques jours, de se ressaisir pour enfin redonner espoir au peuple malien qui a bien voulu le plébisciter lors la présidentielle dernière mais qui aujourd’hui déchante, désespère et est complètement désorienté par cette gestion des affaires publiques dans un tâtonnement jamais égalé au Mali. Le gouvernement doit tout faire pour mettre fin à cette prolifération des groupes d’auto-défense. A partir du moment où tous ces groupes se disent attachés à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali, ils doivent rester derrière l’Etat malien car, dans une République, seule les forces armées et de sécurité ont droit de posséder les armes. Je crains dans l’avenir que la gestion de ces groupes d’auto-défense n’en rajoutent à la crise du Nord.


Alioune Guèye, président du Rojalnu/Mali : « Les négociations suscitent à la fois espoir et inquiétudes »



Les négociations qui s’ouvriront à Alger à partir du 1er septembre suscitent à la fois espoir et inquiétudes. Je suis de ceux-là qui croient qu’il n’y aurait de paix définitive que sur la base de la vérité, la justice sociale et l’équité entre tous les fils et toutes les filles du Mali. Les négociations d’Alger si elles veulent réussir et amener une paix durable au Mali doivent être inclusives, prenant en compte les préoccupations de toutes les communautés du Nord et du Mali. Elles doivent aussi tenir compte des réalités socio-culturelles de toutes les régions du Mali. C’est à ce seul prix que nous aurons une paix durable partout au Mali. Nos meilleurs vœux et prières accompagnent ces négociations pour un Mali uni, juste et prospère.


Pr. Younouss Hamèye Dicko, président du RDS : « J’attends réellement de ces négociations, la réaffirmation de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale…….. »



J’attends beaucoup de ces négociations. Je crois que le peuple malien attend aussi beaucoup de ces négociations. Aujourd’hui nous sommes orientés sur ces négociations. Nous voulons qu’elles aboutissent, qu’elles réussissent et à ce titre, nous devons mettre tous les moyens pour les réussir. Je crois que ça me rappelle lorsque vous faites des projets, vous finissez par les résultats attendus. Eh bien pour moi, les résultats attendus, c’est la réaffirmation que le Mali est un et indivisible.


Je reste optimiste et je pense que ces négociations ne peuvent aboutir qu’à ça. Pour le peuple malien, il n’y a pas d’autres alternatives. J’ai interrogé ma conscience, mon âme même, et je n’ai pas vu d’autres solutions que celle-là. Et celle-là, à son intérieur, il y a beaucoup de possibilités pour l’épanouissement des Maliens, la liberté des Maliens. Je crois que c’est ça la réalité des choses. Aujourd’hui, on ne peut plus gouverner comme hier, on ne peut plus gouverner comme il y a 20 ans, 30 ans, 50 ans. Aujourd’hui il faut être moderne, il faut que les populations profitent de la démocratie, du développement. Et le développement se fait avec la participation des populations. C’est dire qu’on ne peut pas développer Abéîbara, Yanfolila, Yorosso, de Koulouba. Il faut que les valeurs locales émergent et puissent développer leurs terroirs dans le cadre de l’unité et de l’intégrité territoriale. Donc, la négociation a de beaux jours devant elle. Mais ce qui n’a pas de jours, c’est la notion même de l’atteinte à l’intégrité territoriale.


Les négociations vont être menées bon train. Je suis même convaincu que tous les Maliens sont d’accord sur le fait que le Mali est un et indivisible. Ceux qui ne sont pas d’accord de cela ne sont pas des Maliens. Même dans les mouvements rebelles ceux qui disent ça ne sont pas des Maliens. Les vrais Maliens sont là dans. Il y a des vrais Maliens dans le MNLA, ce n’est pas ce qu’ils cherchent. Ils cherchent autre chose et cette autre chose doit être examinée. Si c’est faisable, ça se fait, si c’est au détriment de l’intégrité territoriale, c’est interdit. Donc j’attends réellement de ces négociations, la réaffirmation de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et la possibilité pour les intelligences du Mali de se développer localement, régionalement et nationalement.



Djiguiba Kéita alias PPR, secrétaire général du Parena : « A- t- on pris le bon chemin pour le succès des pourparlers ? J’en doute »



Je souhaite le plus grand succès à ces pourparlers pour le bien du Mali. Mais, a- t- on pris le bon chemin pour ce faire ? J’en doute. En effet, le premier round a été marqué par un amateurisme déconcertant, car on a vu des participants à ces échanges qui ne savaient même pas pourquoi on les avait consultés. Étrangers au dossier du Nord, au pied levé, on les a embarqués. Conséquence : une pléthore d’émissaires, le plus souvent pour la villégiature et les perdiems.


Pour le 1er septembre, nous apprenons que la délégation sera encore plus forte, avec une forte dose de religieux, comme si c’est une affaire de religion. Ce qui se passe est hautement politique et il faut des politiques avisés, qui ne se laissent pas abusés. La feuille de route devrait être un condensé des aspirations profondes du peuple malien pour la résolution de la crise du Nord. Encore une fois, pour cela, il aurait fallu un débat fécond entre les acteurs majeurs de la vie publique : les partis politiques, de grands pans de la société civile assez représentatifs, les forces vives à travers les syndicats et de grandes notabilités. C’est cela organiser une Table Ronde de toutes les forces vives du pays, y compris de la diaspora, pour convenir d’une plateforme nationale engageant tout le pays. Cela ne s’est pas passé. On a préféré parler de prières, ce qui est une bonne chose certes, mais n’oublions pas que Dieu appartient à tout le monde, et ceux qui font du bien, et ceux qui font du mal. Et Il les écoute tous !


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samedi 30 août 2014

Urgent:Le crash d’un Antonov au départ de Tamarasset fait sept morts, la série noire continue

C’est la série noire pour l’aviation civile. Un Antonov 12 de la compagnie ukrainienne Air Alliance s’est écrasé dans la nuit de vendredi à samedi, peu après son décollage de l’aéroport de Tamanrasset. Aucun survivant parmi les sept membres de l’équipage.


avion vol


Les sept membres d’équipage de l’Antonov 12, un quadri-moteurs à hélices de fabrication russe, qui assurait la liaison entre l’aéroport de Prestwick (Ecosse) et celui de Malabo, en Guinée Equatoriale, sont morts. Selon le ministère algérien des transports, l’appareil assurait la livraison d’équipements pétroliers, avec plusieurs escales dans son plan de vol. Avant Tamanrasset, il avait déjà fait escale dans la journée de vendredi à l’aéroport de Ghardaïa.


Le ministère des transports ne mentionne pas dans son communiqué la durée de l’escale à Ghardaïa, ni celle d’ailleurs à Tamanrasset. Les restes de l’appareil ont été localisés à 15 km au sud de Tamanrasset, près du village de Tagrembaït. Une cellule de crise a été mise en place à la wilaya de Tamanrasset et au ministère des Transports.


Ukraine Air Alliance est une compagnie privée, créée en février 1992. Elle a entamé son premier vol d’exploitation en 1993. Elle opère à partir des aéroports ukrainiens Boryspil International Airport (KBP) and Zhulyany International Airport (IEV). Elle assure aussi bien le transport passager que le fret avec des destinations en Europe, Afrique et Asie. C’est la première compagnie ukrainienne privée à avoir obtenu le «feu vert » de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI).


Série noire


C’est le second accident pour cette compagnie qui assure des vols charters. Le 9 août 2013 à l’aéroport de Leipzg, en Allemagne, un autre Antonov 12 de la compagnie avait pris feu lors de la mise en route des moteurs. Les sept membres d’équipage avaient pu sortir de l’appareil, pas la marchandise, des lots de poussins et de poulets.


L’année 2014 a en fait mal débuté pour l’aviation, civile et militaire, une série noire particulièrement ressentie par deux pays, l’Algérie et la Malaisie. Le 11 février dernier, un H-C130 de l’armée de l’air algérienne, qui assurait la liaison Tamaanrasset-Constantine, s’était écrasé peu avant son atterrissage près d’Oum El Bouaghi. Le crash a fait 77 victimes. Une seule personne avait survécu. Une dizaine de jours plus tard, dans la nuit du 20 au 21 février, un avion médicalisé de l’armée de l’air libyenne, un Antonov 26, s’était écrasé dans la région tunisienne de Grombalia, tuant ses onze passagers, selon les autorités, qui privilégient la piste d’une panne de moteur.


Tammarasset, victime une seconde fois


Le 8 mars 2014, un gros porteur de la Malaisya Airlines, un Boeing 777 disparaît en mer, peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin. Jusqu’à aujourd’hui, l’appareil reste introuvable. Il avait 268 personnes à bord, y compris les membres d’équipage. Jeudi 25 juillet, un appareil affrété par Air Algérie, assurant le vol AH 5017 Ouagadougou-Alger, s’est écrasé près de la ville de Gao, au Mali, avec 117 personnes à bord.


La série noire de l’aviation civile et militaire s’est poursuivie avec un autre avion de la Malaysia Airlines, abattu le 17 juillet en plein vol alors qu’il traversait l’espace aérien ukrainien. 298 personnes étaient à bord. Aucun survivant, alors que l’origine du tir de missile qui a abattu l’appareil reste encore inconnue.


Le crash de l’appareil ukrainien au décollage de l’aéroport de Tamanrasset est le second enregistré près cet aéroport, après celui du Boeing 737-200 d’Air Algérie, qui a fait 103 morts le 6 mars 2003.



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Mali: Une délégation du MNLA au Maroc

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar a reçu vendredi à Rabat, une délégation du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA), conduite par son secrétaire général Bilal Ag Acherif.


Moussa Ag Acharatoumane leader mnla azawad negociation pourparlers


La rencontre, s’inscrit dans le cadre des efforts continus de communication et de concertation avec le mouvement de l’Azawad pour parvenir à une solution politique, durable et juste à la crise entre le gouvernement malien et les mouvements au nord du pays.


“Le Maroc est favorable à toutes les initiatives régionales et internationales sérieuses qui visent à garantir la paix et la stabilité au Mali, à travers un consensus entre les parties en conflit dans le cadre du respect de la volonté de toute les composantes du peuple malien frère” a indiqué le ministre marocain dans une déclaration à la presse.


“Le royaume demeure vigilant quant aux différentes tentatives qui menacent la stabilité de la région”, a-t-il dit.


Compte tenu des liens historiques et spirituels qui unissent le Maroc et le Mali, a ajouté Mezouar, « SM le Roi Mohammed VI, soucieux de voir le peuple malien jouir de la paix, de la stabilité et du progrès, est déterminé à apporter une contribution agissante aux efforts visant à parvenir à un règlement politique qui satisfait toutes les parties, dans le cadre de l’unité territoriale du Mali”.


De son côté, le secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad, M. Bilal Ag Acherif a exprimé ses remerciements et sa gratitude au Roi Mohammed VI pour le rôle qu’il joue pour la stabilité du Mali et la prospérité de son peuple.


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Tunisie : 28 corps de migrants repêchés depuis vendredi

Les noyés ont sans doute été victimes d’un naufrage survenu en début de semaine au large de la Libye. Les opérations des gardes-côtes tunisiens se poursuivent.


corps migrants africains bateau mer ocean


Vingt-huit corps de migrants ont été repêchés depuis vendredi au sud-est de la Tunisie, ont indiqué samedi les autorités locales, soulignant que le bilan de ce naufrage ayant eu lieu probablement en début de semaine était provisoire. “Vingt-huit cadavres ont été repêchés en tout, dont 17 hier (vendredi) et 11 aujourd’hui dont des femmes”, a déclaré à l’AFP le directeur du port El Ktef de Ben Guerdane, Fethi Abaab.


“Selon des marins-pêcheurs, d’autres corps flottent encore au large”, a-t-il ajouté, alors que les opérations en mer des gardes-côtes tunisiens se poursuivent. Plus tôt, un responsable des opérations de la protection civile tunisienne, le capitaine Kobeïr, avait indiqué à l’AFP que les noyés étaient des “harragas”, des migrants tentant de rejoindre l’Europe par la mer.


Selon lui, compte tenu de leur “état de décomposition”, ces cadavres sont “probablement” ceux des personnes portées disparues en début de semaine après un naufrage au large de la Libye, près de Zouara (ouest). Aucun autre drame de ce type n’a été rapporté depuis, a indiqué ce responsable.


Les courants ont ensuite amené les corps jusqu’aux côtes de la Tunisie voisine, certains s’échouant près du port El Ktef, de la ville de Ben Guerdane. Certains des corps qui se sont échoués sur le rivage portaient des gilets de sauvetage.


Plus de 100 000 migrants arrivés en Italie depuis janvier


Les autorités tunisiennes n’ont apporté aucune précision sur le nombre d’occupants du navire naufragé dont des débris ont aussi atteint la côte.


Les naufrages d’embarcations chargées de migrants africains et arabes endeuillent régulièrement cette zone de la mer Méditerranée alors qu’elles tentent de rejoindre l’Europe. Selon le Haut-commissariat de (…)


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Mali: plaidoyer pour les migrants mineurs

Un haut fonctionnaire malien a confié à la BBC que de plus en plus de familles organisaient l’immigration clandestine de leurs enfants mineurs car ces derniers, une fois arrivés, ne sont pas expulsés par les autorités européennes.

jeune migrants africains bord bateau mer ocean

Abderrahmane Sylla, le ministre des Maliens de l’Extérieur, a demandé aux pays européens concernés d’aider les autorités maliennes en identifiant les mineurs non-accompagnés parmi les migrants clandestins.

Le ministre espère que cette mesure dissuadera les parents de tenter d’envoyer leurs enfants travailler en Europe.


‘Les larmes aux yeux’

“Cela me met les larmes aux yeux. Ces enfants arrivent en Europe complètement traumatisés. Il faut punir ceux qui les y envoient, il faut mettre un terme à ce phénomène” a-t-il ajouté.

Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, cette semaine a été la plus meurtrière de l’année pour les migrants clandestins africains : plus de 300 ont péri en Méditerranée en essayant d’atteindre l’Europe.


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Mali : Collectif budgétaire 2014 : L’opposition parlementaire VRD vote contre

honorable depute Mody NDiaye


Incroyable mais vrai, le gouvernement Moussa Mara ne fait que briller par son incapacité à sortir le pays du gouffre. Il en devient même le principal fossoyeur à en croire les observations émises par l’opposition, reconnue pour son expertise en matière financière et budgétaire. Pour cette opposition rompue à la tâche et consciente de son rôle et de ses devoirs, le collectif 2014 est non pertinent quant à la soutenabilité de son déficit et surtout entrainera une éviction certaine au détriment du secteur réel, du secteur monétaire et du secteur des échanges. Pour preuve, nos illustres financiers évoquent entre autres tares du collectif, dans les conditions actuelles du pays, principalement au niveau des hypothèses retenues pour la modification du budget initial, notamment la réduction des recettes des Impôts et des Domaines et l’augmentation des recettes des Douanes ; la prise en compte des dépenses liées à l’avion ; la forte aggravation du déficit budgétaire. Quand aux dépenses, elles ont été renforcées malgré la diminution d’environ 70 milliards des ressources internes. Concernant l’équilibre budgétaire l’opposition VRD estime que le triplement du déficit budgétaire initial est de nature à aggraver la situation de trésorerie de l’Etat. Lisez plutôt la déclaration de l’opposition !


Déclaration sur le collectif 2014


Je remercie le Gouvernement pour la diligence avec laquelle le présent collectif a été présenté à l’Assemblée nationale au regard de la situation difficile que notre pays traverse au plan économique, financier, social et sécuritaire.


Toutefois, ce collectif, malgré les ajustements opérés par le Gouvernement, renferme de notre point de vue certaines insuffisances qui méritent d’être soulignées. Celles-ci sont reflétées principalement au niveau des hypothèses retenues pour la modification du budget initial. Elles touchent également la traçabilité de certaines inscriptions budgétaires, la sincérité des prévisions de recettes et l’exhaustivité des prévisions de dépenses. Bref, le collectif est insuffisant également quant à l’équilibre budgétaire notamment la soutenabilité du déficit global.


Concernant les hypothèses retenues,


Le Gouvernement a opté pour :


- La réduction des recettes des Impôts et des Domaines et de l’augmentation des recettes des Douanes ;


- La prise en compte des dépenses liées à l’avion, le renforcement de certains postes de dépenses et la diminution d’autres postes ;


- La prise en compte des conventions signées entrainant une forte budgétisation au niveau des appuis budgétaires malgré le contexte de suspension en cours de la coopération avec certains bailleurs de fonds ;


- La forte aggravation du déficit budgétaire.


Concernant la question de la non traçabilité de certaines inscriptions, il ya lieu de prendre trois (03) cas qui sont assez édifiants.


- La subvention EDM de 50 milliards est inscrite pour 35 milliards au niveau des charges communes et 15 milliards au niveau du Ministère de l’Energie ;


- L’avion selon le gouvernement a connu déjà une exécution de 5,5 milliards FCFA. Dans ce cas faire ressortir le complément de 14,5 milliards dans les mesures nouvelles ne parait nullement logique. L’inscription devait servir à renforcer la rubrique qui a supporté les 5,5 milliards de FCFA ;


- De nouvelles inscriptions dont 4,2 milliards sont prévues au niveau des charges communes pour notamment l’armée et la présidence. Or à la lecture du collectif on ne note aucune augmentation de crédits de la présidence.


En gros, le renforcement des crédits des charges communes qui passent à plus de 460 milliards est de nature à affecter la transparence budgétaire. Il convenait d’imputer directement les crédits des départements et institutions concernés dans leur budget. Concernant la sincérité des provisions budgétaires, l’augmentation des recettes douanières ne se justifie pas au regard de la conjoncture économique actuelle. Il en est de même de l’augmentation forte des appuis budgétaires et du financement extérieur du Budget Spécial d’Investissement » BSI » plus de 550 milliards de FCFA. La prudence n’a pas été observée quand on sait que nos finances publiques 2014 souffrent de la suspension de la coopération des bailleurs de fonds, du niveau faible d’exécution du BSI initial (00,32% au 30 juin 2014), des appuis budgétaires (02,26% au 30 juin 2014). Dans ces conditions ces renforcements pour être exécutés au maximum au courant du 4ème trimestre relèvent de la non observation de la prudence qui sied en la matière.


Quand aux dépenses, elles ont été renforcées malgré la diminution d’environ 70 milliards des ressources internes. Mieux, le collectif ne fait apparaitre aucune inscription concernant le protocole relatif à l’équipement de l’armée de 69 milliards pour lequel 17 milliards au plus et 5 milliards au moins sont à mobiliser pour 2014 et cela contrairement aux dispositions de ce protocole qui prévoit respectivement le paiement de 50% en 2015 et 2016. Dans le même ordre d’idée la garantie financière initiée par le gouvernement est contraire aux dispositions du protocole.


Concernant l’équilibre budgétaire le triplement du déficit budgétaire initial est de nature à aggraver la situation de trésorerie de l’Etat. En effet, déjà l’encours de l’Etat vis-à-vis des banques commerciales est passé en une année de 128 milliards à 205 milliards au 31 mars 2014. Au surplus il reste encore à régler plus de 120 milliards au titre des dettes, car sur 157 milliards seulement 18,11% sont exécutés au 30 juin 2014. Enfin, les instances de paiement concernant les fournisseurs locaux seront accrues.


En conclusion, le présent collectif parait en l’état très expansionniste or la logique dans le contexte économique et financier actuel milite fortement à la prudence absolue. Le niveau du déficit issu du collectif causera certainement plus de dommages à l’économie. Ce déficit entrainera une dégradation de la trésorerie de l’Etat en raison de son financement hypothétique lié au contexte actuel auprès du marché sous régional et la mobilisation de l’épargne nationale durement affectée par la crise, à l’absence de toute aide budgétaire qui a toujours constitué son financement principal et surtout le recours en partie aux bons du trésor à hauteur de plus de 60 milliards pour financer les renforcements des crédits du Budget Spécial d’Investissement » BSI » financement intérieur.


De tout ce qui précède, il sied de conclure que le collectif budgétaire 2014 est peu réaliste dans son approche politique. Il est non pertinent quant à la soutenabilité de son déficit et surtout entrainera une éviction certaine au détriment du secteur réel, du secteur monétaire et du secteur des échanges. Par ailleurs, les futurs budgets doivent, dans le cadre de la lisibilité et la traçabilité budgétaire, revoir les inscriptions au niveau des charges communes qui représentent aujourd’hui 42% des ressources internes et 51% des recettes fiscales.


Bamako, le 25 août 2014


Le Président du Groupe


Mody N’DIAYE


Source: Tjikan du 30 août 2014


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Mali : Les rebelles s’apprêtent à ouvrir une ambassade de l’ « Azawad » en Europe

Le ridicule ne tue point mais la réalité peut souvent s’avérer fatale à l’homme. Pendant que le président malien, résigné, appelle à des prières pour sauver le Mali, les rebelles, déterminés, œuvrent pour la ruine de notre Maliba.


rebelles groupes armées mouvement national liberation azawad mnla


Malgré les pourparlers en cours à Alger, les mouvements séparatistes travaillent dans l’ombre à la partition totale du Mali. Le comble, c’est que leurs dernières victoires sur le terrain militaire semblent s’accompagner de victoires diplomatiques.


Moussa Ag Assarid vient d’annoncer une nouvelle qui, si elle se confirme, donnera pour la première fois une reconnaissance juridique internationale au projet diabolique d’Azawad. En effet, selon ce Mali-phobe, piètre écrivain acquis à la cause machiavélique de l’Azawad, il s’apprête à sortir un livre dont la parution officielle « est prévue, dit-il, à l’ouverture de notre ambassade le 9 septembre 2014 à Utrecht au Pays Bas (Hollande) ». Il ajoute travailler actuellement à l’ouverture de cette « première ambassade de l’Azawad en Europe ».


Cette annonce qui, à priori, semble sérieuse mais toujours à prendre avec des pincettes, intervient à un moment où les mouvements séparatistes mènent une campagne d’unité entre eux en prélude à la reprise des pourparlers inter-maliens d’Alger. C’est lors de cette seconde phase que les questions de fond seront abordées.


Le gouvernement malien qui, vraisemblablement, tablait sur une division au sein des groupes armés vient d’être pris en contre-pied avec une entente conclue entre ces derniers sur un « statut juridique » à donner au nord du Mali. Dans deux jours, les groupes armés mettront sur la table, à Alger, la question de l’autonomie pour le nord du Mali. Une autonomie qui, selon le même Assarid n’est qu’une « solution partielle ». Comprenez qui sera suivie d’une indépendance, sinon pas de paix.


Face à l’absence du concret de la part de nos autorités, nous, maliens, prions depuis belle lurette pour le salut de notre nation. Espérons que nos prières guideront le gouvernement à prendre les bonnes décisions et à être plus inspiré à Alger afin que ces négociations n’enclenchent pas un processus officiel de partition du Mali.


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Mémoire : pourra-t-on un jour effacer les mauvais souvenirs ?

Chez les souris, il est possible d’influer sur les mécanismes de la mémoire pour associer une émotion positive à un mauvais souvenir. S’il est possible d’en faire de même chez les humains, cela pourrait aider à traiter des troubles mentaux, comme la dépression et le stress post-traumatique.


memoire cerveau


Et si nos souvenirs bons ou mauvais pouvaient être modifiés ? Des scientifiques américains et japonais viennent de réaliser avec succès une expérience consistant à adoucir le souvenir d’événements douloureux, et à l’inverse d’assombrir des moments heureux. Ils ont pour cela utilisé la malléabilité de la mémoire pour modifier la valeur – positive ou négative – d’un souvenir, explique leur étude publiée cette semaine dans la revue Nature.


Agir sur la reconsolidation des souvenirs


Pour parvenir à modifier les émotions liées à un souvenir, les chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’institut Riken se sont concentrés sur un phénomène appelé ‘reconsolidation’. Découvert dans les années 1990, il correspond au fait que quand nous nous souvenons de quelque chose, le processus qui se déclenche dans notre cerveau peut être altéré. De faux souvenirs se forment alors, et les émotions qui y sont liées changent.


‘Se rappeler quelque chose, ce n’est pas comme rejouer un enregistrement. C’est un processus créatif’, explique à Reuters Susumu Tonegawa, du MIT. Pour le prouver, et comprendre comment influer sur ce mécanisme, ils ont utilisé deux groupes de souris. L’un a été autorisé à jouer avec des femelles pour créer un souvenir positif. L’autre groupe a reçu des chocs électriques peu agréables, créant ainsi un mauvais souvenir.


Changer la valeur émotionnelle d’un souvenir


Pour observer et suivre la formation du souvenir en temps réel, les chercheurs ont injecté aux deux groupes une protéine d’algue sensible à la lumière, une technique appelée optogénétique, qui permet de contrôler des (…)

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Un Vine dévoile les ravages du tabac sur la capacité des poumons

Gonfler des poumons avec une pompe serait une idée bien macabre si elle ne servait pas à montrer les effets du tabac sur ces organes. Une vidéo illustre la dramatique perte de capacité pulmonaire provoquée par la cigarette.


homme fume cigarette briquet


Fumer tue, certes, mais pourrait-on avoir quelques détails ? La chaîne Vine Mobitalent frappe fort et propose une vidéo où l’on peut voir la différence entre un poumon sain et un poumon de fumeur. Mais au-delà des images peu ragoutantes exposées sur les paquets de cigarettes, le vice a été poussé jusqu’à gonfler ces organes d’air afin de voir comment le tabac attaque les capacités pulmonaires.


Cette vidéo est aussi l’occasion d’observer de près la manière dont les poumons se déploient lorsqu’ils se remplissent, mais c’est bien l’aspect ratatiné et usé du poumon de fumeur qui marque le plus. Il y a quelques mois, un professeur chinois avait également réalisé une petite expérience avec des poumons afin de démontrer l’impact qu’a le tabac sur ces organes.


Elle consistait à comparer des poumons et d’autres exposés à la fumée de 60 cigarettes. Sans surprise, les seconds avaient montré un état bien plus sérieux, notamment une coloration brunâtre et une trachée noircie. Le nouveau Vine approche actuellement les 5 millions de boucles alors qu’il n’a été mis en ligne que le mois dernier.


Huit ans de moins


Selon les recherches menées, le tabac impacterait les voies respiratoires en perturbant leur fonctionnement. Les petites structures présentes dans les poumons seraient détériorées par le tabac et les substances contenues dans la cigarette, agissant alors directement sur la capacité respiratoire.


Selon une étude de l’Institut scientifique de Santé publique (ISP) belge récemment publiée, les fumeurs vivraient en moyenne huit ans de moins que les non-fumeurs. Plus précisément, l’espérance de vie du fumeur moyen âgé de 30 ans serait réduite en moyenne de 7,87 ans pour les hommes et 8,17 ans pour les (…)

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Hollande et l’automne des dangers

President françois hollande


La rentrée diplomatique de François Hollande, chef des armées et patron de la politique étrangère, s’annonce éruptive, comme les années précédentes. En 2012, pour sa première rentrée en tant que chef d’État, il avait tiré la sonnette d’alarme sur la situation au Mali et sur celle en Syrie. La France s’est activée dans les mois suivants pour soutenir l’opposition syrienne et pour préparer une opération militaire au Sahel. L’année dernière, il avait alerté sur le cas de la Centrafrique. Trois mois plus tard, la France intervenait Bangui.


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Deux diplomates algériens libérés après plus de 2 ans de captivité au Mali

rebelles mujao mnla mouvement national liberation azawad base kidal


Deux diplomates algériens enlevés en avril 2012 par un groupe islamiste armé au Mali ont été libérés samedi, ont annoncé les autorités algériennes en confirmant pour la première fois l’exécution d’un troisième diplomate par les ravisseurs. Le ministère des Affaires étrangères n’a donné aucune précision sur les circonstances de la libération des diplomates Mourad Guessas et Kedour Miloudi. Il a en outre confirmé, dans un communiqué, la mort en captivité du vice-consul Tahar Touati, dont l’exécution avait été revendiquée par le Mujao en septembre 2012. Au total, sept Algériens -le consul à Gao, Boualem Saïes, et six de ses collaborateurs- avaient été enlevés le 5 avril 2012 par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) qui contrôlait cette ville du nord-est du Mali.


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Opex : quatre croix de la valeur militaire avec palme

soldats forces françaises operayion serval tessalit


Avant de quitter ses fonctions de chef d’état-major de l’armée de terre, le général d’armée Bertrand Ract-Madoux a remis quatre décorations collectives qui ont été attribuées à l’état-major de la 11e brigade parachutiste, à la 3e brigade légère blindée pour leur action au Mali au sein de l’opération SERVAL, ainsi qu’à la 4e compagnie du 126e régiment d’infanterie et au 1er escadron du 2e régiment de hussards. C’est la première fois, depuis la création des brigades interarmes en 1999, que deux d’entre-elles sont décorées d’une croix de la Valeur militaire avec palme ( citation à l’ordre de l’armée).


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DEMOCRAPOLI MALI: la démocratie et la politique peuvent s’apprendre par le jeu.

La démocratie et la politique peuvent s’apprendre par le jeu. C’est en résumé l’idée de DEMOCRAPOLI MALI.


jeu democrapoli mali

Conçu pour les élections communales au Mali, DEMOCRAPOLI est un support pédagogique et ludique qui vise à sensibiliser la population de Bamako à la démocratie et à la politique. Il est initié par la fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) et financé par l’USAID.

Abdoulaye Lançar, chargé de programmes à IFES nous en dit plus sur ce jeu éducatif. Il est au micro de Mouhamadou Touré.


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Le Maroc “solidaire” des pays touchés par Ebola au nom de sa politique africaine


Avec la suspension des vols d’Air France vers la Sierra Leone, le Maroc est le dernier pays à desservir de manière régulière les trois principaux pays frappés par l’épidémie d’Ebola, une singularité qui s’explique par la stratégie africaine du royaume.


passagers aéroport international Roberts liberia


Jeudi, au lendemain de la décision d’Air France, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a jugé “vital” que les compagnies aériennes reprennent au plus vite leurs dessertes afin de ne pas couper du reste du monde la Sierra Leone, le Liberia et la Guinée-Conakry, de plus en plus isolés.


A ce jour, seule la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) continue en effet d’assurer des vols réguliers –à raison d’une douzaine par semaine–, avec ces trois pays, victimes de la plus grande flambée d’Ebola de l’histoire, qui a déjà fait plus de 1.500 morts.


“Nous sommes dans une démarche solidaire et non mercantile, qui fait écho à l’engagement constant du royaume en Afrique”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la RAM, Hakim Challot, selon qui la rentabilité actuelle de ces destinations est nulle, avec pas plus de 10% de remplissage au départ de Casablanca, la capitale économique.


Par cette décision, Rabat, qui assure que toutes les garanties sanitaires ont été prises, entend promouvoir son implication auprès de “pays frères”, selon les termes de l’agence officielle MAP.


Toujours au titre de la “solidarité”, le Maroc, organisateur en janvier de la Coupe d’Afrique des Nations de football, a également accepté d’accueillir, le 5 septembre, un match de qualifications Guinée-Togo, délocalisé là aussi en raison d’Ebola.


Cette bienveillance intervient quelques mois après le lancement d’une “nouvelle politique migratoire”, destinée pour partie à répondre aux critiques de mauvais traitements envers les clandestins africains. Elle fait également suite à une tournée du roi Mohammed VI au Mali, en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Gabon, en février-mars.


Le souverain chérifien a signé avec ces pays des dizaines d’accords économiques et politiques, mais aussi religieux en s’appuyant sur son statut de commandeur des croyants et la promotion d’un “islam modéré”.


A Rabat, un institut consacré à la formation de 500 imams maliens est en cours de construction, et d’autres nationalités pourraient les rejoindre.


- 2e investisseur africain -


“Le premier pilier de la présence marocaine en Afrique est bien religieux”, affirme l’universitaire Mustapha Naïmi. “Mais le royaume est très présent économiquement, en tant que deuxième investisseur” continental, ajoute-t-il.


Ces cinq dernières années, plus de la moitié de ses investissements directs à l’étranger (IDE) ont ainsi concerné l’Afrique, pour un montant d’1,5 milliard d’euros, selon l’Office nationale des changes.


Le Maroc est notamment très actif dans l’immobilier, le secteur bancaire ou les télécoms.


In fine, c’est toutefois une question éminemment politique qui constitue la pierre angulaire de cette stratégie: celle du Sahara occidental, une ex-colonie espagnole contrôlée par le Maroc depuis les années 1970 mais revendiquée par les indépendantistes du Polisario, soutenus par l’Algérie.


Rabat en a fait sa grande cause nationale, au point de claquer la porte en 1984 de l’Union africaine (UA, alors OUA) après que l’instance eut reconnu la République arabe sahraouie démocratique (RASD).


Trente ans plus tard, la plaie reste à vif, comme en témoigne la fureur du Maroc après la désignation cet été par l’UA d’un “envoyé spécial” pour ce vaste territoire désertique.


Le royaume verrait-il dans son implication en Afrique un moyen de contrebalancer son absence de l’UA? “Probablement”, répond Mustapha Naïmi.


Cette implication offre aussi un autre horizon en l’absence de mise en œuvre de l’Union du Maghreb arabe (UMA) symbolisée par le récent 20e anniversaire de la fermeture de la frontière avec Alger.


Rabat a notamment multiplié les initiatives pour s’imposer comme un médiateur dans la crise malienne et entend œuvrer “au renforcement de la force onusienne” en Centrafrique, a récemment noté son chef de la diplomatie, Salaheddine Mezouar.


A ce titre, le Maroc fera partie des pays qui fourniront les 1.800 soldats et policiers supplémentaires à la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RCA (Minusca), au moment de prendre le relais de la Force africaine mi-septembre.



© 2014 AFP


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Liberia: à l’aéroport, les voyageurs stoïques face aux contrôles sanitaires

Dans la lumière du soleil couchant, les voyageurs en partance à l’aéroport international du Liberia, à 55 km de Monrovia, forment de patientes files pour subir les contrôles sanitaires destinés à endiguer l’épidémie d’Ebola.


personnel sante protection virus ebola


L’aéroport international Roberts, une ancienne base de l’armée de l’air américaine datant de la Seconde guerre mondiale, est en première ligne pour un nouveau combat: enrayer la propagation de la fièvre hémorragique Ebola qui a déjà fait plus de 1.500 morts depuis le début de l’année en Afrique de l’Ouest, dont 694 au Liberia, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).


“Nous avons mis en place de nombreuses mesures (…) qui se concentrent sur la sécurité de l’avion, la sécurité de l’équipage, la sécurité des passagers et, ce qui est plus important, pour développer la confiance de ceux qui utilisent notre aéroport”, souligne Binyah Kessely, directeur de l’Autorité de l’aéroport du Liberia.


Huit des onze compagnies aériennes internationales qui desservaient l’aéroport ont suspendu leurs vols à cause de l’épidémie qui touche désormais cinq pays ouest-africains –Guinée, Liberia, Sierra Leone, Nigeria et Sénégal.


“Les compagnies qui ont suspendu leurs vols l’ont fait non pas à cause d’un manque de mesures à l’aéroport mais par peur de la propagation” de l’épidémie à cause du caractère très contagieux du virus, affirme M. Kessely.


Pour tenter de regagner la confiance des pays étrangers, les autorités aéroportuaires ont renforcé les contrôles.


- Manque de solidarité interafricaine -


Chaque voyageur est désormais examiné par une équipe d’infirmières au départ comme à l’arrivée.


“Chaque passager remplit un formulaire, nous prenons leur température, ils se lavent les mains et entrent”, explique à l’AFP une infirmière, Gloria Nelson.


“Quand votre température est élevée, on vous emmène dans une deuxième zone pour vous poser des questions qui permettront de déterminer la prochaine étape”, ajoute-telle.


Les voyageurs s’apprêtant à quitter le Liberia restent stoïques et reconnaissent qu’il vaut mieux subir des contrôles que risquer d’exporter le virus.


“Je pense que c’est bien de prendre ces mesures de sécurité, de manière à ce que chacun puisse se sentir en sécurité quand il voyage”, dit une passagère, Catherine Bajar. “Je ne suis pas gênée de subir (les contrôles) tant que les thermomètres fonctionnent correctement”.


Musa Bility, le président de l’Association libérienne de football, qui quitte le pays pour ses affaires, estime que les interdictions de voyages édictées par plusieurs pays africains sont le signe d’un manque de solidarité.


“Il est choquant que des pays africains aient interdit de voyager au Liberia. C’est non-africain. En Afrique, nous ouvrons la porte les uns aux autres. Le Liberia a ouvert la porte à ces pays quand ils étaient colonisés”, a-t-il déclaré à l’AFP.


“Alors que nous luttons contre Ebola, ils nous ferment la porte, cela signifie que nous devons revoir notre relation” avec eux, a-t-il ajouté.


Ses propos font écho à ceux du gouvernement libérien qui a qualifié vendredi les annulations de vols de “sérieux problème”.


“Des partenaires du gouvernement, nos acteurs économiques nationaux et internationaux ont du mal à quitter le Liberia ou à y venir depuis plus de deux semaines maintenant car la plupart des compagnies aériennes ont annulé leurs vols”, a déclaré le ministre de l’Information, Lewis Brown, à la radio nationale, ajoutant: “nous sommes étranglés”.


© 2014 AFP


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Ebola atteint le Sénégal, un quartier de Monrovia sort de l’isolement

Le Liberia doit lever samedi matin la quarantaine d’un quartier de la capitale, 10 jours après avoir imposé son isolement face à la progression de l’épidémie d’Ebola, qui touche désormais le Sénégal.


employe sanitaire protection virus ebola


La quarantaine du quartier de West Point à Monrovia, imposée le 20 août, doit être levée à 06h00 (locales et GMT).


La décision a été prise sur recommandation du ministère de la Santé “sur la base des progrès du quartier dans la coopération avec les équipes de santé”, a précisé le ministre de l’Information Lewis Brown.


Les habitants de West Point avaient réagi avec colère à la mise en quarantaine de leur quartier par la présidente Ellen Johnson Sirleaf, ainsi que Dolo Town, à l’est de la capitale.


Quatre d’entre eux avaient été blessés par les soldats chargés de faire respecter cette mesure d’isolement. L’un d’eux, un adolescent, avait ensuite succombé.


Le premier cas confirmé au Sénégal, après plusieurs fausses alertes, est un étudiant guinéen qui a échappé à la surveillance sanitaire dans son pays, a expliqué vendredi la ministre sénégalaise de la Santé Awa Marie Coll Seck.


Selon la ministre, le jeune homme a pu entrer au Sénégal avant la fermeture des frontières avec la Guinée le 21 août, les autorités sanitaires à Conakry qui le suivaient en raison de ses contacts avec des malades d’Ebola ayant perdu sa trace depuis trois semaines.


“La personne a été localisée à l’hôpital de Fann” (à Dakar) et “aussitôt mis(e) en quarantaine”, a-t-elle ajouté.


- Remonter les contacts -


Aucune mesure de sécurité particulière n’était visible au Centre hospitalier national universitaire de Fann (CHNU), a constaté un photographe de l’AFP.


“Nous sommes en train de reprendre tout l’itinéraire et de revoir toutes les personnes qui ont été en contact” avec le patient, a indiqué la ministre sénégalaise, sans donner de détails sur le ou les lieux de résidence du malade et sa date d’entrée au Sénégal.


L’épidémie, qui s’est déclarée au début de l’année en Guinée, avant de se propager au Liberia et à la Sierra Leone voisins puis au Nigeria, est la plus grave depuis que cette fièvre hémorragique a été identifiée en 1976 en République démocratique du Congo.


Après une accalmie, elle a connu une brutale accélération en juillet et en août, faisant 1.552 morts sur 3.069 cas recensés: 694 au Liberia, 430 en Guinée, 422 en Sierra Leone et 6 au Nigeria, selon le dernier bilan au 26 août de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a dit redouter jusqu’à 20.000 cas à terme.


Au Nigeria, où un sixième décès a été enregistré jeudi à Port-Harcourt (sud), quelque 160 personnes ont été placées sous surveillance.


En Guinée, un couvre-feu a été décrété par le préfet à N’Zérékoré (sud), au lendemain de heurts qui ont fait une vingtaine de blessés à la suite d’une manifestation de marchands contre une équipe de santé venue selon eux pulvériser le marché sans préavis.


Un député de la région joint par l’AFP, Kony Kourouma, a dénoncé “des informations non vérifiées”.


“Toutes les autorités de N’Zérékoré nient avoir donné l’ordre à qui que ce soit de pulvériser un quelconque lieu”, a-t-il indiqué, soulignant que la pulvérisation était préconisée dans “les lieux où ont habité des malades ou des suspects de contamination par Ebola”, mais en aucun cas les lieux publics.


En Sierra Leone, le gouvernement a annoncé l’inclusion d’Ebola parmi les maladies exigeant une déclaration obligatoire en période d’épidémie, au même titre que la fièvre jaune, la peste, le choléra et la fièvre typhoïde.


Cette loi prévoit l’évacuation des zones affectées et l’interdiction d’y entrer ou d’en sortir sans autorisation médicale, sous peine d’amende et d’emprisonnement jusqu’à six mois, a annoncé le ministre sierra-léonais de la Justice, Frank Kargbo.


En outre, elle interdit “toute activité sportive impliquant un contact physique”, infraction passible également de six mois de prison.


La ministre de la Santé de la Sierra Leone, Miatta Kargbo, a été remplacée vendredi par le Dr Abubakarr Fofanah, a annoncé la présidence qui souhaitait “des changements pour créer un environnement plus efficace” dans la lutte contre l’épidémie.


Enfin, l’intérêt du médicament expérimental ZMapp, administré à plusieurs personnes infectées par le virus Ebola cette année, est confirmé par un essai pré-clinique sur des singes qu’il a tous sauvés, même à un stade avancé de la maladie, selon la revue scientifique Nature.


© 2014 AFP


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Remaniement ministériel : La grève de l’UNTM, un tremplin pour IBK

Face aux nombreux revers et nombreuses exigences, IBK se doit d’avoir des hommes capables de réaliser son rêve pour le Mali. Cette grève réussie, bien à propos de l’UNTM, lui offre la main libre et les coudées franches pour un remaniement opportun.



ibrahim boubacar keita ibk president malien yacouba katile secretaire general untm mahouloud ben kattra Kamaté Kadiatou Touré ctm cnt confederation travailleur syndicats reunion conference



A quelques jours de l’anniversaire de sa première année au pouvoir, le président Ibrahim Boubacar Kéïta semble dans un dilemme. Pourtant, il a fait des promesses au peuple avec un slogan : Dieu – le Mali – ma Conscience. Un autre : Pour l’Honneur du Mali et le Bonheur des Maliens.


Un an après, IBK se cherche. A qui la faute ?


Certainement animé de bonnes intentions pour relever le Mali, le président IBK est aujourd’hui confronté à des équations aux multiples inconnues. En moins d’un an, il a été contraint à utiliser deux Premiers ministres qui a réduit sa marge de manœuvre. Aussi, son entourage immédiat n’a, semble-t-il, pas joué franc jeu. Est-ce qu’il est trop exigeant ? Est-ce parce qu’il n’écoute personne ? Est-ce parce qu’il minimise les autres ?


Chacun fait son commentaire et son propre jugement. Cependant, ce qui est clair, l’homme jure la main sur le cœur ne servir que le Mali. A cet effet, il faut l’en croire et chercher davantage à le connaître, à le soutenir pour la réalisation de son rêve. Même si par ses propres agissements, il s’est mis dans l’embarras.


Aujourd’hui, il a l’occasion à jamais de se ressaisir en empruntant le chemin de la réussite. Gouverner étant prévoir, il sait rendu compte que ni son Premier ministre encore moins son ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions n’a daigné prendre langue avec la centrale syndicale depuis qu’ils ont été nommés. Négligée, sevrée voire au bord de l’humiliation, la centrale a choisi de paralyser le pays en toute légitimité. Même si nous avions jugé la période non propice. Sachant qu’il n’y a point d’omelettes sans casser des œufs, le président 77% doit profiter de cette opportunité pour choisir des hommes capables de répondre à l’appel de la nation. Et non des hommes à se faire la poche ou à profiter de l’Etat pour donner un ressort à leur parti politique moribond.


Après un an de gestion chaotique, IBK qui crie d’avoir de réelles ambitions pour le Mali, ne doit plus faire plaisir à qui que ce soit. Il est le seul comptable à la fin de son mandat. Qu’il sache qu’il est aujourd’hui question du destin du Mali et pour cela, il ne doit ménager aucun effort et ne doit faire plaisir à personne. Alors, Monsieur le président, la balle est dans votre camp pour faire le bilan de chaque ministre, garder les travailleurs et se débarrasser des tocards pour la réalisation de votre rêve. Les tergiversations ne seront plus tolérées, il vous reste 3 ans de travail et un an de campagne.


Boubacar DABO


Source: Zénith Balé


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vendredi 29 août 2014

Déclaration du groupe d’opposition parlementaire vigilance républicaine et démocratique (VRD) sur le collectif budgétaire 2014

Je remercie le Gouvernement pour la diligence avec laquelle le présent collectif a été présenté à l’Assemblée nationale au regard de la situation difficile que notre pays traverse au plan économique, financier, social et sécuritaire.


honorable depute Mody NDiaye



Toutefois, ce collectif, malgré les ajustements opérés par le Gouvernement, renferme de notre point de vue certaines insuffisances qui méritent d‘être soulignées. Celles-ci sont reflétées principalement au niveau des hypothèses retenues pour la modification du budget initial. Elles touchent également la traçabilité de certaines inscriptions budgétaires, la sincérité des prévisions de recettes et l’exhaustivité des prévisions de dépenses. Bref, le collectif est insuffisant également quant à l’équilibre budgétaire notamment la soutenabilité du déficit global.


Concernant les hypothèses retenues,


Le Gouvernement a opté pour :

- La réduction des recettes des Impôts et des Domaines et de l’augmentation des recettes des Douanes ;

- La prise en compte des dépenses liées à l’avion, le renforcement de certains postes de dépenses et la diminution d’autres postes ;

- La prise en compte des conventions signées entrainant une forte budgétisation au niveau des appuis budgétaires malgré le contexte de suspension en cours de la coopération avec certains bailleurs de fonds ;

- La forte aggravation du déficit budgétaire.


Concernant la question de la non traçabilité de certaines inscriptions, il y a lieu de prendre trois (03) cas qui sont assez édifiants.


- La subvention EDM de 50 milliards est inscrite pour 35 milliards au niveau des charges communes et 15 milliards au niveau du Ministère de l’Énergie ;

- L’avion selon le gouvernement a connu déjà une exécution de 5,5 milliards FCFA. Dans ce cas faire ressortir le complément de 14,5 milliards dans les mesures nouvelles ne parait nullement logique. L’inscription devait servir à renforcer la rubrique qui a supporté les 5,5 milliards de FCFA ;

- De nouvelles inscriptions dont 4 ,2milliards sont prévues au niveau des charges communes pour notamment l’armée et la présidence. Or à la lecture du collectif on ne note aucune augmentation de crédits de la présidence.


En gros, le renforcement des crédits des charges communes qui passent à plus de 460 milliards est de nature à affecter la transparence budgétaire. Il convenait d’imputer directement les crédits des départements et institutions concernés dans leur budget. Concernant la sincérité des provisions budgétaires, l’augmentation des recettes douanières ne se justifie pas au regard de la conjoncture économique actuelle. Il en est de même de l’augmentation forte des appuis budgétaires et du financement extérieur du Budget Spécial d’Investissement « BSI » plus de 550 milliards de FCFA. La prudence n’a pas été observée quand on sait que nos finances publiques 2014 souffrent de la suspension de la coopération des bailleurs de fonds, du niveau faible d’exécution du BSI initial (00,32% au 30 juin 2014), des appuis budgétaires (02,26% au 30 juin 2014). Dans ces conditions ces renforcements pour être exécutés au maximum au courant du 4ème trimestre relèvent de la non observation de la prudence qui sied en la matière.


Quand aux dépenses, elles ont été renforcées malgré la diminution d’environ 70 milliards des ressources internes. Mieux, le collectif ne fait apparaitre aucune inscription concernant le protocole relatif à l’équipement de l’armée de 69 milliards pour lequel 17 milliards au plus et 5 milliards au moins sont à mobiliser pour 2014 et cela contrairement aux dispositions de ce protocole qui prévoit respectivement le paiement de 50% en 2015 et 2016. Dans le même ordre d’idée la garantie financière initiée par le gouvernement est contraire aux dispositions du protocole.


Concernant l’équilibre budgétaire le triplement du déficit budgétaire initial est de nature à aggraver la situation de trésorerie de l’État. En effet, déjà l’encours de l’État vis-à-vis des banques commerciales est passé en une année de 128 milliards à 205 milliards au 31 mars 2014. Au surplus il reste encore à régler plus de 120 milliards au titre des dettes, car sur 157 milliards seulement 18,11% sont exécutés au 30 juin 2014. Enfin, les instances de paiement concernant les fournisseurs locaux seront accrues.


En conclusion, le présent collectif parait en l’état très expansionniste or la logique dans le contexte économique et financier actuel milite fortement à la prudence absolue. Le niveau du déficit issu du collectif causera certainement plus de dommages à l’économie. Ce déficit entrainera une dégradation de la trésorerie de l’État en raison de son financement hypothétique lié au contexte actuel auprès du marché sous régional et la mobilisation de l’épargne nationale durement affectée par la crise, à l’absence de toute aide budgétaire qui a toujours constitué son financement principal et surtout le recours en partie aux bons du trésor à hauteur de plus de 60 milliards pour financer les renforcements des crédits du Budget Spécial d’Investissement « BSI » financement intérieur.


De tout ce qui précède, il sied de conclure que le collectif budgétaire 2014 est peu réaliste dans son approche politique. Il est non pertinent quant à la soutenabilité de son déficit et surtout entrainera une éviction certaine au détriment du secteur réel, du secteur monétaire et du secteur des échanges. Par ailleurs, les futurs budgets doivent, dans le cadre de la lisibilité et la traçabilité budgétaire, revoir les inscriptions au niveau des charges communes qui représentent aujourd’hui 42% des ressources internes et 51% des recettes fiscales.


Bamako, le 25 août 2014

Le Président du Groupe


Mody N’DIAYE


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Un camp de l’ONU attaqué au Nord du Mali

Une attaque à la roquette a visé vendredi un camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), à Aguelhoc, a déclaré un responsable malien de la sécurité.


casques bleues soldats minusma prolongation mandat


“Le camp de la Mission de l’Onu à Aguelhoc a été la cible de quatre tirs de roquettes vendredi vers 04H00 (locales et GMT)”, a-t-il précisé, sans pouvoir dire si le camp avait été touché et si l’attaque avait fait des victimes.


“C’est un coup des terroristes”, a-t-il affirmé.

Un insurgé malien proche du Mouvement pour l’unicité en Afrique de l’ouest (Mujao) avait revendiqué une première attaque mercredi contre ce camp, situé dans la région de Kidal.


“Au nom de tous les moujahidine, nous avons attaqué le camp des ennemis de l’islam aujourd’hui à Aguelhoc”, avait déclaré Sultan Ould Bady, un malien connu pour ses liens avec le Mujao.

Neuf roquettes avaient été tirées sur le camp, dont une seule était tombée à l’intérieur, sans faire de victime, selon une source onusienne sur place.


Trois groupes armés, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mujao, ont contrôlé pendant près de dix mois le nord du Mali, d’où ils ont été en grande partie chassés par une intervention internationale en janvier 2013 initiée par la France.


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Ukraine : Poutine persiste dans la provocation

Le président russe a vanté les “succès considérables” de la rébellion au moment où Kiev dénonçait une “invasion” de quelque 1 000 soldats russes.


poutine vladimir president russe


Le président russe Vladimir Poutine a vanté les “succès considérables” de la rébellion dans l’est de l’Ukraine, au moment où l’Otan tenait vendredi une réunion de crise et où l’UE et les États-Unis menaçaient Moscou de nouvelles sanctions pour son implication dans le conflit. Dénonçant une “invasion” russe, Kiev a demandé jeudi aux Occidentaux des “sanctions significatives” contre Moscou et une aide militaire, des sujets qui devaient être abordés vendredi lors d’une réunion d’urgence de l’Otan à Bruxelles et celle des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à Milan.


Après s’être réjoui des avancées de la rébellion contre Kiev, Vladimir Poutine est allé jusqu’à demander aux séparatistes pro-russes d’ouvrir un “couloir humanitaire” pour les soldats ukrainiens encerclés dans l’Est, dans un communiqué publié dans la nuit de jeudi à vendredi. Ce communiqué était destiné “aux insurgés de la Novorossia” (Nouvelle Russie), mot que Vladimir Poutine utilise pour désigner plusieurs régions russophones du sud-est de l’Ukraine.


Poutine réclame un couloir humanitaire pour l’armée ukrainienne


“J’appelle les forces rebelles à ouvrir un couloir humanitaire pour les troupes ukrainiennes qui ont été encerclées, afin d’éviter des victimes inutiles et de leur donner l’opportunité de se retirer de la zone des opérations”, a déclaré Vladimir Poutine. Ces déclarations interviennent alors que Kiev et les Occidentaux ont accusé jeudi la Russie d’avoir envoyé ses troupes régulières dans l’est de l’Ukraine, plus de 1 000 hommes, selon l’Otan, ce que Moscou a démenti.


Des combattants loyalistes ukrainiens sont encerclés et sans renforts depuis plus d’une semaine dans la (…)


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La rage : une maladie qui tue encore

On la conjuguait au passé. La rage continue pourtant de faire des victimes, particulièrement sur le continent africain. Découvrons cette « zoonose » et comment la traiter pour sauver des vies


maladie rage


Quand on évoque la rage, la plupart du temps, c’est juste comme exemple de maladie transmise de l’animal à l’homme. La rage est une zoonose (une maladie transmise de l’animal à l’homme) virale. Le virus se transmet par morsure ou griffure profonde d’un animal infecté. Le chien est le principal hôte et vecteur du virus rabique. Il est à l’origine de l’infection dans tous les cas mortels de rage humaine survenant chaque année en Asie et en Afrique, dont le nombre est estimé à 50 000. Les morsures de rats ou de chauve-souris ont également été signalées comme source potentielle du virus, en particuliers en Europe et aux Etats-UnisLa rage est loin d’avoir disparu et selon l’OMS, plus de 95% des cas humains mortels surviennent en Asie et en Afrique. Lorsque les symptômes apparaissent, la rage est presque toujours mortelle. En Afrique, les enfants sont les premiers touchés. 50 à 60 % des victimes de la rage sont des enfants de moins de 15 ans. De par leur manque de prudence vis-à-vis des risques de morsures et leur petite taille, ils ont plus de mal à se défendre lors d’attaque et subissent souvent des morsures au visage. De plus, les enfants cherchent souvent à cacher à leurs parents qu’ils ont été en contact avec un animal potentiellement à risque et ont plus de mal à identifier le danger.


Un diagnostic difficile

La rage est une maladie négligée touchant des populations pauvres et vulnérables dont les décès sont rarement notifiés. Elle survient principalement dans des communautés rurales reculées où des mesures de prévention de la transmission à l’homme ne sont pas mises en œuvre. Il est donc difficile de donner des statistiques exactes sur le nombre de personnes touchées par cette maladie. Ce qui empêche par ailleurs, la mobilisation de ressources auprès de la communauté internationale pour son élimination.


La première difficulté dans l’identification de la maladie est la période d’incubation. Elle varie généralement de 1 à 3 mois mais peut durer moins d’une semaine à plus d’un an. La maladie se manifeste d’abord par de la fièvre et, souvent, des douleurs ou bien une paresthésie inhabituelle ou inexpliquée (fourmillements, démangeaisons, brûlures) à l’endroit de la blessure. La propagation du virus dans le système nerveux central entraîne une inflammation progressive et mortelle de l’encéphale et de la moelle épinière.


La rage peut alors se manifester sous sa forme «furieuse». Le malade est hyperactif et excité et présente des crises de panique. Le décès survient en quelques jours par arrêt cardiorespiratoire.

Dans 30% environ des cas humains, la rage peut se présenter sous sa forme «paralytique». L’évolution est moins spectaculaire et généralement plus longue que dans la rage furieuse. Les muscles sont progressivement paralysés, à partir de l’endroit de la morsure ou de l’égratignure.


L’autre difficulté est qu’il n’existe pas de test permettant de diagnostiquer la rage avant le début de la phase clinique et, en l’absence des signes spécifiques d’hydrophobie ou d’aérophobie. Il est donc difficile d’en faire le diagnostic qui peut être confirmé sur un sujet vivant ou déjà décédé visant à détecter le virus entier, l’antigène du virus ou des acides nucléiques dans les tissus infectés encéphale, peau) ou dans l’urine ou la salive.


Un public peu informé

La population est souvent mal informée du risque encouru; dans la majorité des cas les personnes exposées ne consultent pas immédiatement un médecin, et une fois les symptômes apparus plus rien ne permet de les sauver. L’infrastructure des centres de prévention est peu développée en Afrique occidentale, et le Mali n’est pas une exception. Le vaccin anti-rabique n’est généralement pas subventionné par les gouvernements, ce qui limite l’accès des populations aux traitements, faute de moyens. La vigilance s’impose pour en particulier protéger les enfants. Les cas d’attaques par des animaux doivent être signalées et prises en charge dans des structures de santé où le vaccin peut être administré.


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Côte d’Ivoire: Tiken Jah se dévoile enfin «Que Ouattara reste au pouvoir jusqu’en 2020»

L’artiste international, Moussa Doumbia connu sous le pseudonyme de Tiken Dja Fakoly qui a toujours nié ses accointances avec Alassane Ouattara Rechercher Alassane Ouattara se dévoile de plus en plus depuis l’arrivée de ce dernier au pouvoir d’Etat.




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Dans une interview accorée jeudi à site local, la méga-star a souhaité que, Alassane Ouattara Rechercher Alassane Ouattara reste au pouvoir jusqu’en 2020.

Selon lui, aucun politicien n’est capable actuellement dans le pays de faire mieux que le père de « l’émergence ».


« Tout ne peut pas être bien mais je le souhaite pour la Côte d’Ivoire, pour que l’actuel président arrive jusqu’en 2020 et après on peut choisir un autre Président pour un autre cinq ans ou dix ans si la personne donne un résultat », a indiqué le reggaemen sur le site en question avant de poursuivre. « Après le début de ma carrière en 1989, j’ai vécu quatre ans de pouvoir du Président Félix Houphouët-Boigny. On a vécu le pouvoir du Président Henri Konan Bédié, après on a vécu deux ans ou trois ans de pouvoir du Général Robert Gueï. On a vécu les dix ans de Laurent Gbagbo. Je pense que si tout se passe bien, je le souhaite, on va vivre les dix ans de l’actuel Président (Alassane Ouattara) », a expliqué l’homme exilé au Mali depuis 2002.


Pour rappel, Tiken Jah Rechercher Tiken Jah a révélé récemment lors d’une une interview accordée au « Parisien Rechercher Parisien », qu’il faisait partie désormais du monde politique. Et à travers cette déclaration, le chanteur fait son choix, en se mettant en campagne pour le candidat déclaré du Rassemblement Des Républicains (RDR), Alassane Ouattara Rechercher Alassane Ouattara à la présidentielle de 2015.


Notons pour finir que, il n’est pas interdit à un artiste de prendre publiquement fait et cause pour un homme politique .


Mais les observateurs voudraient savoir pourquoi les artistes qui ont soutenu Laurent Gbagbo sont victimes, trois ans après de toutes sortes dénigrements et interdits aux medias d’Etat, comme la RTI Rechercher RTI ?


Donatien Kautcha


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Algérie-CAN 2015 : Ghoulam forfait contre l’Ethiopie et le Mali

algerie can 2015


Coup dur pour l’Algérie. Victime d’une fracture de l’avant-bras gauche avec Naples contre l’Athletic Bilbao mercredi en barrage retour de la Ligue des champions (1-3), Faouzi Ghoulam a été opéré jeudi. D’après le Napoli, le latéral gauche reprendra l’entraînement la semaine prochaine. Mais la durée de son indisponibilité est estimée à vingt jours, ce qui va le priver d’une participation aux deux premiers matches de l’Algérie dans le groupe B des éliminatoires de la CAN 2015 face à l’Ethiopie et au Mali. Face à ces deux sélections, Djamel Mesbah devrait donc tenir le couloir gauche des Fennecs.


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jeudi 28 août 2014

CAN-2017 : Le Mali 4e candidat à l’organisation de la 31e édition

Le Mali va postuler à l’organisation de la CAN-2017 après le désistement de la Libye en raison d’une instabilité socio-politique dans le pays, a annoncé mercredi la Fédération malienne de football (Femafoot).


siege femafoot


“Nous avons reçu l’aval politique des plus hautes autorités du Mali pour postuler à l’organisation de la CAN 2017. Le Comité exécutif de la Femafoot est déjà sur le dossier pour engager notre pays qui a déjà les infrastructures requises pour l’organisation d’un évènement comme la CAN”, a déclaré le président de la Femafoot, Boubacar Baba Diarra.


Le Mali, pays hôte de la CAN-2002, est le 4e pays postulant pour l’organisation de la 31e édition après l’Algérie, l’Ethiopie et le Ghana.


La Confédération africaine de football (CAF) a été saisie par la Fédération libyenne qui s’est officiellement désistée de l’organisation pour cause d’instabilité socio-politique dans le pays. L’instance africaine avait annoncé samedi l’ouverture des candidatures pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2017.


La CAF annoncera le remplaçant de la Libye en marge de la phase finale de la CAN-2015 au Maroc.


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Primature : Moussa Mara se démettre pour s’assumer

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Notre pays souffre terriblement aujourd’hui du fait des incantations malencontreuses et autres turpitudes de ses dirigeants. Et s’il leur est facile d’accuser leurs prédécesseurs d’être la cause des difficultés actuelles du pays, peu de leaders politiques de notre pays sont capables d’accepter leurs responsabilités devant ces difficultés. Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, ne disait-il pas, il ya quelques jours seulement devant les syndicalistes, que “le Mali est en difficulté parce qu’il a été mal géré” ? Que reste-t-il aux Maliens, car ces propos viennent d’un homme qui a été six ans Premier ministre et cinq ans président de l’Assemblée Nationale, sans faire mention du fait qu’il est dans les rouages de l’État depuis l’ouverture démocratique au Mali en 1992 ?


En reconnaissant donc que le pays a été mal géré par le passé, il assume donc sa part de responsabilité relative.


Mieux, cette responsabilité relative sera questionnée, le moment venu, quant au grand malaise économique qui nous frappe depuis l’investiture du président IBK, même s’il est vrai que notre pays a connu une crise profonde en 2012-2013 et qu’il est indéniable que certains effets de cette crise peuvent encore persister. Surtout qu’il serait malhonnête de la part de chaque malien de ne pas reconnaitre les efforts gigantesques déployés par lesautorités de la transition, sous l’égide du président Dioncounda Traoré, pour remettre le pays sur les rails.


Souvenons-nous de la conférence des bailleurs sur le Mali en juin 2013 à Bruxelles, qui aura vu les donateurs se rivaliser pour mobiliser 3,5 milliards d’euros en faveur de notre pays. Des engagements internationaux restés en partie en suspens, non pas à cause d’une quelconque gestion calamiteuse de finances publiques par le passé, mais bien à cause de la mal gouvernance instaurée par les tenants du nouveau pouvoir issu des élections historiques de 2013. Des élections historiques unanimement reconnues et saluées par le monde entier !


MOUSSA MARA, SE DÉMETTRE POUR S’ASSUMER


Nous l’avons dit plus haut, la responsabilité du Président IBK sera questionnée, le moment venu. Mais ici et maintenant, le maître d’oeuvre de l’action gouvernementale doit être évalué. Ce maître d’oeuvre, c’est bien le Premier ministre. En l’occurence Moussa Mara.


Si nul ne saurait se prévaloir de ses propres turpitudes, il reste cependant clair que le Premier ministre actuel Moussa Mara a échoué. Lui qui disait devant les deputés de l’Assemblée Nationale, lors de sa déclaration de politique générale, que “mes actions seront essentiellement orientés, vers le bonheur et le bien être des Malien”. Plus de trois mois après, rien de ce qu’il disait n’est à ce jour perceptible, ni sur le quotidien des Maliens, ni pour la bonne marche du pays.


De mensonges en mensonges, de propos contradictoires en propos contradictoires, de l’absence de toute alternative aux difficultés actuelles que vivent les maliens, le Mali s’enfonce chaque jour un peu plus du fait des incohérences et des pannes d’idées de son Premier ministre.


Si Moussa Mara est le seul responsable de la déchéance du Mali de la position de force qu’il occupait au nord à cause de sa sortie aventureuse à Kidal et la position va-t-en guerre qu’il a soutenue par la suite, qui eût pour conséquence de ridiculiser une armée à peine convalescente et nous imposer le diktat des groupes arrmés (qui auraient dûs être cantonnés et désarmés préalablement à toute négociation), il n’en est pas moins du marasme économique qui nous est imposé.


En effet, c’est quand Moussa Mara a commencé à parler de l’avion de commandement acheté par IBK, s’illustrant de commentaires superflus et contradictoires tant à propos de l’aéronef d’IBK que du boeing d’ATT, que le Fonds Monétaire International (Fmi) a nourri de la méfiance pour notre pays. La suite est connue : le Gouvernement est sommé de se justifier, et faute d’arguments plausibles, le Fmi se voit dans l’obligation de couper le robinet.


L’institution financière est suivie en cela par d’autres partenaires. Si Moussa Mara sait lui-même que ses jours sont comptés à la Primature (on affirme dans les coulisses que le président IBK le chasserait juste après la signature d’un accord avec les groupes armés), il doit lui-même, en politique averti, tirer les conséquences de son échec. Autrement se démettre pendant qu’il est encore temps, au lieu de se faire linoger comme un malpropre. Se démettre pour épargner davantage aux populations une gestion chaque jour un plus inefficace.


Assane Sy DOLO


SOURCE: Soir de Bamako


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Libération du chef du tribunal islamique de Tombouctou : Des organisations de défense des droits de l’homme désapprouvent

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On se souvient qu’à la veille du début de la rencontre d’Alger, le Gouvernement malien et les groupes armés du nord avaient procédé à un échange de prisonniers, dans le but de taire la tension de part et d’autre et d’entamer les pourparlers avec plus de confiance réciproque. Cet échange a concerné 87 prisonniers dont 45 soldats maliens capturés à Kidal lors des affrontements du mois de mai dernier et 42 prisonniers membres des groupes armés. Ces échanges se sont passés, apparemment, à la satisfaction des deux parties.


Mais les mouvements armés, comme à leurs habitudes, ont exigé de la partie malienne une autre concession qui est la libération de Ag Alfousseyni Houka Houka, ancien juge islamique de Tombouctou, qui avait été arrêté le 17 janvier 2014 par les Forces Armées Maliennes (Fama), pour son rôle présumé dans la commission de violations graves de droits humains.


Ce personnage important d’Ançar-Dine dirigeait à Tombouctou le tribunal islamique qui a ordonné, entre autres, des amputations, des lapidations, des flagellations et des arrestations arbitraires au cours des dix mois durant lesquels le nord du Mali était sous le contrôle des groupes islamistes. Les autorités maliennes ont cédé à cette exigence en libérant l’ancien tortionnaire des habitants de Tombouctou le 15 août 2014. Cette libération politique s’apparente à une véritable atteinte à l’indépendance de la justice et une violation flagrante des droits des victimes à la justice et à la vérité.


C’est pourquoi la Fédération Internationle des ligues des Droits de l’Homme (Fidh) et son antenne malienne, l’Association Malienne des droits de l’Homme (Amdh) ont tenu à rappeler aux autorités maliennes qu’il ne peut y avoir de paix juste et durable sans une véritable lutte contre l’impunité de tous les auteurs des graves violations des droits humains commises pendant la crise au Mali.


Soulignons que les victimes de violations graves des droits humains lors du conflit au nord du Mali, en 2012, s’étaient constituées parties civiles et s’étaient faites accompagner par la Fidh et l’Amdh. C’est donc à juste raison que Maître Patrick Bandouin, président d’honneur et responsable du groupe d’action judiciaire de la Fidh déclarait: “aucune nation, aucun peuple qui a souffert de graves crimes contre l’humanité ne peut prétendre à la réconciliation, à la paix et ou développement durable sans une justice saine, équitable et luttant efficacement contre l’impunité”.


La Fidh et l’Amdh, en collaboration avec d’autres organisations de défense de droits humains au Mali, s’apprêtent à adresser aux autorités maliennes un mémorandum en faveur d’un accord de paix respectueux des droits des victimes à la justice.


Rassemblés par Mamadou GABA



SOURCE: Soir de Bamako


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On en parle dans les coulisses… : Crise au nord mali Des réfugiés rechignent à retourner au bercail

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Il ressort du dernier rapport du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) que plusieurs maliens sont réfugiés dans les pays voisins et n’envisagent pas, pour le moment, de rentrer au pays. A la question de savoir pourquoi ces réfugiés ne sont pas toujours de retour, M. Labil Ould Wadif, un berger dans la région de Tombouctou, explique que “les gens ont peur de revenir parce qu’ils ont beaucoup d’inquiétudes d’abord sur le plan de la sécurité, compte tenu du fait qu’ils apprennent souvent par les médias et autres sources d’information, les explosions qui se produisent par-ci et par-là. Une telle situation les persuade que les djihadistes sont toujours présents sur les lieux. En plus de cette situation d’insécurité, il ya une pénurie criarde d’eau dans la zone. Les gens n’ont pas d’eau potable pour leur survie et on ne peut pas prendre le risque de se promener avec les troupeaux à la recherche d’éventuels point d’eau pour l’abreuvoir. Dans de telles conditions, ce n’est pas la peiine de retourner au village”.


Selon le Haut Commissariat aux réfugiés, environ 1.400 maliens résident actuellement dans les pays voisins, du fait de la crise. Pour faciliter leur retour, il faut accélérer les négociations entre le gouvernement malien et les groupe armés. Selon M. Antonio Guterres, Haut commissaire de l’Onu pour les réfugiés, pour que les négociations puissent aboutir à un accord de paix, de façon concrète, il faut prendre des mesures pour établir la présence de l’Etat et la sécurité sur les lieux, afin que les écoles et les centres de santé soient réellement fonctionnels.


Lors de la visite qu’il a effectuée à Tombouctou le mardi dernier, M. Guterres a appelé à un dialogue entre le gouvernement malien et les groupes armés pour un retour volontaire des réfugiés maliens, essentiellement établis au Niger, au Burkina Faso et en Mauritanie. Alors que M. Guterres effectue sa tournée à Tombouctou, six mouvements politico-militaires du nord Mali se sont réunis à Ouagadougou (au Burkina Faso) afin d’accorder leurs violons sur l’adoption d’une position commune sur la situation au nord du Mali.


Cette rencontre est en prélude aux négociations, entre le gouvernement malien et les groupes armés, qui doivent reprendre à Alger le 1er septembre prochain. Au sortir de cette rencontre de Ouagadougou, Mohamed Ousmane Ag Mouhamidoun, chargé des relations extérieures et délégué pour les pourparlers inclusifs au compte de la Coalition des Peuples de l’Azawad (Cpa), déclarait “Il n’ya pas tellement d’écart, en terme de revendication, entre les principaux mouvements. Aujourd’hui, il ya des principes sur lesquels tout le monde est harmonisé : l’intégrité territoriale ; la laïcité de l’État. Je crois que ce sont là des principes auxquels personne ne touchera plus…”.


Pour Moussa Ag Attaher, porte-parole du Mouvement National pour la Libération de l’Azawzd (Mnla), peu importe la dénomination qui sera donnée au statut particulier qu’ils revendiquent pour la région du nord, c’est plutôt le contenu de ce statut qui doit prendre en compte, une fois pour toutes, les aspirations des peuples de cette partie du Mali, les aspects sécuritaires et les aspects de développement, la gouvernance et la gestion administrative de cette région.


A entendre les représentants des différents mouvements qui ont pris part à la rencontre du mardi 26 août 2014 à Ouagadougou, on peut se réjouir et espérer que la paix dans le septentrion malien est pour très bientôt.



SOURCE: Soir de Bamako


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Affaire Ag Alfousseyni Houka Houka : Fallait-il libérer l’ancien coupeur de bras?

combattant rebelle formation militaire nord mali mnla azawad


La libération du chef du tribunal islamique de Tombouctou, Ag Alfousseyni Houka Houka, par le gouvernement malien, suscite colère et incompréhension au Mali. En effet, certains mouvements comme la Fédération internationale des droits de l’Homme et son antenne malienne, sont montés au créneau pour dénoncer cette libération qu’ils qualifient d’atteinte à l’indépendance de la Justice et de violation flagrante des droits des victimes à la justice et à la vérité.


LA LIBÉRATION DE HOUKA HOUKA APPARAÎT COMME UN ACTE INOPPORTUN


Cette indignation des mouvements de défense des droits de l’Homme est, somme toute compréhensible, car Ag Alfousseyni Houka Houka n’est pas n’importe qui. Cet ancien dignitaire du groupe islamiste d’Ansar Dine, a eu à ordonner plusieurs flagellations, amputations et lapidations. Et libérer un tel homme peut paraître curieux.


Certes, Bamako dit l’avoir relaxé dans le cadre des discussions en cours avec les groupes armés du Nord. Mais cet argument suffit-il à accorder l’impunité à un bourreau de son rang? Doit-on, au nom de la réconciliation, élargir tous les criminels? Y a-t-il eu un accord dûment signé pour que Bamako accepte de libérer un tel criminel? Un chien peut-il changer sa façon de s’asseoir ?


En vérité, la libération de Houka Houka apparaît comme un acte inopportun. Du reste, on ne le sait que trop bien, Ansar Dine, jusqu’à preuve du contraire, est considéré comme un mouvement terroriste et donc infréquentable. Libérer donc ses cadres, c’est susciter incompréhensions et révoltes voire renforcer sa capacité de nuisance.


UN SEUL MOUVEMENT NE PEUT PRÉTENDRE DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DE TOUT LE MONDE


Cela dit, on se demande même si Bamako n’a pas perdu au change. A moins que toute la vérité n’ait pas été dite.


La libération de cet homme, jadis craint comme la peste, intervient au moment où s’ouvrent à Ouagadougou, des pourparlers entre plusieurs factions de groupes rebelles du Nord-Mali. L’objectif de cette rencontre est de permettre aux différents groupes d’accorder leurs violons, afin de parler d’une seule voix face à Bamako. A priori, l’unité que recherchent ces groupes armés est bonne en soi, dans la mesure où elle vise à faire avancer le dialogue avec les autorités de Bamako. Il est vrai qu’un seul mouvement ne peut prétendre défendre les intérêts de tout le monde. Mais on a l’impression que les leaders de ces mouvements sont plus préoccupés par leurs propres intérêts. Il est évident qu’être responsable d’un groupe aujourd’hui, offre des avantages et ce faisant, il faut craindre que tout ce ramdam que l’on fait autour de la question du Nord-Mali, ne soit guidé par des considérations œsophagiques.


Dabadi ZOUMBARA


Source: Le Pays (Burkina Faso)



SOURCE: Nouvel Horizon


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