lundi 20 avril 2015

Renouvellement des instances du conseil malien des transporteurs routiers : Dieu est Grand, le ministre Koumaré n’est pas petit !

Il paraît que les lois sont faites pour être violées. Loin de nous, toute idée malsaine. L’’auteur de cette phrase n’aura pas tout à fait tort. Surtout pas quand même au Mali où des ministres de la République à l’image de Mamadou Hachim Koumaré n’ont aucune gène à défier les textes et règlements d’un organisme public pour des raisons personnelles et inavouées.

mamadou hachim koumare ministre equipement transport bureau

Ce samedi 24 Avril 2014, sur  plus de 900 électeurs éligibles, seulement 134 sont appelés à aller voter pour l’élection du conseil  malien des transporteurs Routiers. Et pour cause : trois arrêtés pris  par le ministre de tutelle, Mamadou Hachim Koumaré, ont semé la confusion.

Le premier de ces arrêtés  enregistré sous le n° 2014-3480/METD-SG du 4 décembre 2014 fixait la date de l’assemblé consulaire  du CMTR au 4 Avril  2015. Ce premier décret, signale-t-on,  était bourré d’erreurs. L’insuffisance relevée était la confusion faite par le signataire entre le  décret  N° 99-426/PRV du 29 décembre régissant  le CMC (conseil malien des chargeurs) et le Décret N°04-359/P-RM du 08 septembre 2004 relatif au CMTR. Par ce geste le ministre  a-t-il voulu appliquer  les textes du CMC en lieu et place de ceux  du CMTR ? De toute façon,  il s’agit  d’un gros péché, surtout de la part du ministre d’un Etat sérieux.

Devant les protestations  de la part des syndicats de transport, le ministre eut conscient de sa forfaiture et prit un deuxième Arrêté quelques jours aussitôt, mais  avec la date et le même numéro que celui du premier Arrêté.

En clair, les deux arrêtés du ministre Koumaré étaient sous le même numéro (n° 2014-3480/METD-SG) et à la même date (4 décembre 2014). Quels tripatouillages ! D’aucuns parlent  « d’une cacophonie administrative  extraordinaire».

Raison pour laquelle,  des syndicats de transporteurs  ont aussitôt attaqué les deux arrêtés du ministre Koumaré devant la section administrative de la  Cour Suprême. Alors que le verdict  était attendu le 04 mars  2015, le ministre prit un troisième arrêté le 02 mars 2015 organisant  et fixant le jour  ainsi que les heures d’ouverture et de clôture du scrutin des membres  de l’assemblée consulaire du CMTR.

Ce troisième Arrêté, en son article 3 précise que  « Les opérations d’enregistrement doivent commencer dans les quinze jours qui suivent la prise de l’Arrêté fixant la date des élections et s’étendront au moins sur trente jours ».

Mais lorsque des électeurs sont partis pour s’inscrire sur les listes électorales à la date du 18 mars, soit 16 jours seulement après l’ouverture des inscriptions qui doivent s’étaler sur 30 jours comme précisé par l’article 3 du 3ème l’Arrêté, ils ont été surpris de se voir opposer un refus catégorique, sous le prétexte que le Ministre a donné l’ordre de clôturer les listes à travers, notez bien,  une correspondance  signée  à la date du 23 février 2015. Soit, cinq jours avant  l’Arrêté du 02 mars qui précise en son article 3  que  « Les opérations d’enregistrement doivent commencer dans les quinze jours qui suivent la prise de l’Arrêté fixant la date des élections et s’étendront au moins sur trente jours ».

De toute évidence, il ressort  que le ministre Koumaré en toute seigneurie et à travers des décrets controversés,  organise ces élections ratées d’avance  et dépourvues de toute transparence.

Dans le milieu syndical des transporteurs,  l’on s’interroge également dans quel intérêt le ministre Koumaré se comporte de la sorte ?  Des compétences ont (peut-être) manqué quelque part.

A  la faveur d’une conférence de presse samedi dernier à la maison de la presse,  le collectif  des transporteurs exclus du processus électoral pour le renouvellement  des instances du conseil malien des transporteurs Routiers, a étalé son souhait d’aller aux élections, mais à condition que le scrutin en question soit d’abord crédible et transparent.

Rappelons que le collectif  des transporteurs exclus du processus électoral pour le renouvellement  des instances du CMTR est composé en majorité  des syndicats  de transports routiers dont  le  SUNTRUI-Mali (syndicat National des Transporteurs Routiers  Urbains-inter Urbain et internationaux) et le SET (Syndicat des Entreprises de Transport)… L’UNSTRM (Union Nationale des sociétés Coopératives de Transports Routiers) fait aussi partie des protestataires.

Djibi Karim

source :La Sentinelle



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IBK au sujet du processus de paix au Mali : « Personne n’a dit que cet accord est un bon accord…»

Critiqué d’avoir entamé tardivement les négociations avec les groupes Armés du Nord conformément à ce que préconise l’accord de Ouaga après l’élection du nouveau président, le président IBK est sortie de sa réserve pour répondre à ses détracteurs. Et concernant le résultat des huit mois de négociations, le président a évoqué le sujet enfin de se prononcer sur le paraphe dudit accord.

21La Capitale du Mali a abrité le mercredi dernier, la 17ème Conférence des chefs d’Etats du CILSS. Cette rencontre a enregistré la présence des chefs d’Etat de plusieurs pays membres de l’Organisation. L’événement a été mis à profit par le Président de la République du Mali de revenir sur l’accord d’Ouaga et d’évoquer le préaccord d’Alger.

Pour rappeler, le président IBK après son investiture a été critiqué pour avoir ignoré l’accord d’Ouaga pour entamer les négociations avec les mouvements armés en vue de rétablir la paix au Mali. Ce qui lui avait attiré la foudre de certains de ses détracteurs qui ont mis en doute la volonté de ce dernier à s’engager dans le processus de la paix. Ainsi, la semaine dernière, IBK, lors de son discours de clôture à la rencontre du CILSS a rappelé toutes les bonnes volontés de son gouvernement à instaurer la paix au Mali. Une raison pour laquelle, il a donné des éclaircissements sur le motif du retard accusé dans la reprise des négociations avec les groupes armés. « Au fil des mois, nous avons subi de toutes les agonies au Mali voulant faire croire que nous ne voulons pas nous engager dans la paix. Nous ne pouvions pas nous engager dans les négociations sans pour autant défricher la situation. Parce que le problème du nord est un problème de gouvernance», a-t-il rappelé.

Un accord de compromis !

Lorsque certains de ses détracteurs s’agitent aussi pour dénoncer le préaccord d’Alger, le Président de la République du Mali a répondu de sa manière. « Personne n’a dit que cet accord est un bon accord. Nous avons toujours des points d’amendements. Mais lorsqu’on comprend le sens profond du terme négocier, l’on comprendra qu’il y a des compromis. Pas de compromission ! ». Pour fermer cette épisode, il a tendu sa main aux compatriotes égarés afin qu’ils s’engagent dans la dynamique d’une paix définitive, avant de leur inviter à signer l’Accord déjà paraphé par le Mali.

M Diakité

source : Le Pays



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Démarrage des examens partiels dans les facs de médecine et de pharmacie : Les étudiants perçoivent leurs trousseaux et 7 mois de bourses

A la faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) et celle de pharmacie (FAPH) de l’université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB), les choses sont très vite rentrées dans l’ordre. Après deux grèves consécutives de 72 heures, nos futurs médecins et pharmaciens ont obtenu leurs bourses et trousseaux. Toutes choses qui ont permis l’organisation des partiels.

universite faculte malienne fsgp fseg fmpos medecine pharmacie ondontostomatologieDécidément, il aurait fallu que le comité Aeem parte en grève pour que les étudiants puissent percevoir leurs dus. C’est du moins le constat qui se dégage de cette affaire. « Il avait été prévu que les examens partiels qui ont débuté ce matin soit pris en otage si les choses ne s’arrangeaient pas. Mais heureusement  que le message a été compris. Plus de 95% de nos camarades ont d’ores et déjà leurs trousseaux et sept mois de bourses. Nous avons donc commencé les partiels dans de meilleures dispositions, a déclaré un membre très actif du comité Aeem. Selon ce dernier, les étudiants qui n’ont pas pu rentrer en possession de leurs sous sont juste confrontés à des petits problèmes liés à leurs compte. « Nos camarades qui n’ont pas pu toucher leurs trousseaux et bourses ont des comptes dormants ou sous restriction. Des dispositions sont prises par le comité pour que ces problèmes soient vite réglés » a-t-il dit avec précision.

Le témoignage de cette étudiante, SK, est on ne peut plus édifiant : « J’ai débuté les partiels avec enthousiasme et sérénité. Avec l’obtention de mon trousseau et mes sept mois de bourses, j’ai pu me mettre à jour en faisant des photocopies et en achetant certaines choses indispensables pour mes études ».

Sans trousseaux et bourses, pas d’examens partiels avaient scandé les étudiants. Espérons qu’avec le déblocage de la situation, le nouveau slogan sera : avec les trousseaux et les bourses, vivement de meilleurs résultats.

KANTAO Drissa

source:Flambeau



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Processus de Paix et de Réconciliation Nationale : Le Mnla et satellites sommés par l’Alliance des Forces Démocratique pour le Mali à parapher l’accord sans délai

Conscients que l’accord d’Alger paraphé par le Gouvernement est une très bonne chose pour le Mali, les membres de l’Alliance des forces démocratiques pour le Mali (AFD-Mali) ont annoncé, à la faveur d’une conférence de presse, mardi dernier au Grand hôtel de Bamako, leur volonté de rencontrer dans les jours à venir toutes les couches socioprofessionnelles du Mali afin d’obtenir le maximum de voix autour du document du projet d’Accord

 

Ils ont également mis à profit cette occasion, pour appeler les membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui hésitent encore à parapher l’accord à le faire sans délai et ce, au nom de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

L’AFD-Mali qui regroupe en son sein plus d’une dizaine d’associations et de partis politiques, apporte son soutien à l’accord d’Alger paraphé par le gouvernement et les groupes de la plate-forme. Pour l’AFD-Mali, cet accord constitue une avancée importante sur la voie de la restauration de la paix, de la stabilité et de la réconciliation nationale au Mali. Mieux selon les responsables de l’AFD-Mali, cet accord comparé aux autres est le meilleur que le Mali est signé depuis les conflits précédents. Car, il porte les germes de la stabilité et de la paix et du développement du Mali. « Dans l’ancien accord de Tamanrasset, il est dit que l’armée malienne devait alléger sa présence dans le nord du Mali, alors que dans présent accord d’Alger, il est dit que l’armée malienne va être déployée progressivement au bout de douze(12) mois dans les régions du nord. Dans le pacte national qui a été accompagné par tous les grands démocrates du Mali, il est écrit noir sur blanc : un pacte national consacrant un statut particulier aux régions nord du Mali. Alors que dans l’accord actuel, il n’y a de statut particulier pour aucune des régions du nord…Par rapport aux autres accords, l’accord d’Alger qui consacre des avancements, est meilleur », a expliqué d’entrée de jeu, Modibo Soumaré, Secrétaire général de l’AFD-Mali.

Pour ainsi avoir un maximum de mobilisation autour du projet d’accord, l’AFD a élaboré un mémorandum qu’elle soumettra à l’ensemble des maliens. Et dans les jours à venir, l’Alliance, selon ses responsables, prendra son bâton de pèlerin pour rencontrer toutes les couches sociales du Mali.  Les groupes socioprofessionnels, la société civile, les députés, les membres du haut conseil des collectivités, les partis politiques, sont les cibles, a indiqué le SG de l’AFD-Mali. «Nous allons, poursuit-il, pour leur soumettre le manifeste pour qu’ils signent » a-t-il ajouté.

L’Alliance a beaucoup d’activités en perspectives, chose qui a amené les journalistes au cours de la conférence à poser des questions sur la relation entre l’AFD-Mali et le regroupement de la majorité présidentielle. Sur ce point, les membres de l’Alliance ont été on peut plus clair : « L’Alliance n’a aucune intention de faire ombrage ou bien nuire à la majorité présidentielle dont elle est membre à part entière. Mais par contre l’Alliance qui est composée de 18 partis politiques et une dizaine d’associations envisage de former dans les jours à venir un parti politique».  

Pour l’intérêt national, la CMA invitée à parapher l’Accord

En effet, considérant que l’accord d’Alger est un compromis équilibré prenant en compte les préoccupations légitimes de toutes les parties, dans le respect scrupuleux de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Mali, ainsi que du caractère laïc de la forme républicaine de l’Etat, l’AFD-Mali a invité les membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad-CMA- à parapher sans délai le document d’Alger pour le retour rapide de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

Soulignons que, l’AFD-Mali a été porté sur les fonds baptismaux en cette année 2015. Elle a pour l’objectif d’unir les efforts et  travailler  dans le respect et dans la solidarité pour assurer une pratique démocratique véritable dans notre pays.  Elle se fixe comme mission de mobiliser les forces politique  pour aider dans la mise en œuvre efficace et efficiente de la vision et des projets et politiques du gouvernement. Ce, en effectuant  un travail d’information et de la sensibilisation en direction des partis politiques et association démocratique en particulier et des populations en général.

Aliou Agmour

 

source:Le Pays



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Santé : Bamako, capitale de l’industrie pharmaceutique africaine du 3 au 6 juin 2015

Bamako abritera, du 3 au 6 juin 2015, le Forum pharmaceutique international-Bamako 2015. L’information a été donnée, le jeudi 16 avril dernier à l’hôtel Salam, par le Président du CNOP, Abdoul Doumbia, en compagnie du Président de l’Inter Syndicale des Pharmaciens d’Afrique (ISPHARMA), Dr Cheick Oumar Dia, du Président de l’Inter Ordre des Pharmaciens d’Afrique (IOPA), Dr Masna Raksala, et du secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’hygiène publique, Ousmane Doumbia.

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Ledit forum est organisé par l’Inter ordre des pharmaciens d’Afrique (IOPA), en collaboration de l’Inter syndicale des pharmaciens d’Afrique (ISPHARMA) et l’Association des centrales d’achat des médicaments (ACAME). Il regroupera environ 600 participants qui viennent de tous les pays de l’Afrique.

Le Président de l’ISPHARMA a indiqué que l’idée d’une rencontre annuelle des pharmaciens d’Afrique après la disparition de l’Association pharmaceutique Africaine a émergé à l’issue de la réunion des Ministres de la Santé tenue à Yaoundé en 1999, avec la participation de quelques pharmaciens africains. Un premier forum pharmaceutique s’est ainsi tenu à Cotonou en juin 2000. « Ce 16ème forum sera l’occasion de mesurer la place du secteur privé dans le système sanitaire et de mettre en place une synergie d’actions entre les secteurs publics et privés pour le bien être du patient qui est au centre de toutes nos activités » ajouta le docteur Cheick Oumar DIA.

Pour le Docteur Masna Raksala, président de l’IOPA, cette 16ème édition qui s’ouvrira dans deux mois à Bamako sera placée sous le signe du partenariat public-privé pour un accès universel aux produits de santé. Le produit de santé essentiel pour le pharmacien étant le médicament, il estime que les débats permettront de redynamiser le secteur en proposant aux différents acteurs l’élaboration et l’adoption des conventions pour l’achat des médicaments essentiels et de bonne qualité.

Quant au Secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’hygiène publique, Ousmane Doumbia, il a réitéré l’engagement de son département dans le cadre de la promotion de la santé. ‘’ Mon département ne ménagera aucun effort pour canaliser les énergies et mobiliser les ressources nécessaires’’, a-t-il martelé, avant de lancer un vibrant appel aux partenaires pour la réussite de ce forum.

Notons par ailleurs que ce forum vise la promotion d’un secteur pharmaceutique qui respecte les normes internationales au bénéfice de la santé publique, la création d’un cadre approprié d’échanges pour les pharmaciens afin de partager les connaissances actualisées nécessaires à l’exercice de leur profession et la réflexion autour des questions d’importance stratégique dans le domaine de la santé.

 

Seydou Karamoko KONÉ

Source: Le Flambeau



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Rififi au Centre National d’Examens et de Concours de l’Education : Le directeur Alpha Abdou Maiga remplacé avant sa prise de fonction

Nommé directeur du Centre National d’Examens et de Concours de l’Education , Alpha Abdou Touré, professeur d’enseignement secondaire et non moins ancien directeur du centre, a été remplacé à ce poste, un mois après, avant même sa prise de fonction. Une première en République du Mali.

Togola Jacqueline ministre éducation base

Histoire rocambolesque. Il a fallu juste un mois, jour pour jour, pour trouver un remplaçant à Alpha Abdou Maïga, nommé directeur du Centre National des Concours et Examens le 18 mars 2015 en conseil de ministres (voir communiqué du conseil des ministres du 18 mars 2015).

En effet, un autre Conseil des ministres tenu, le samedi  19 avril 2015, a nommé Mohamed Maïga au poste de Directeur du Centre National des Examens et Concours (voir communiqué du Conseil des ministres du 19 avril 2015). Et selon nos sources, ce revirement de situation, qui frise le ridicule, est dû à l’ingérence des caciques du RPM dans les nominations des cadres de l’administration.

En effet, nos sources indiquent que c’est les femmes du parti au pouvoir, avec à leur tête l’ancienne ministre de l’éducation, Mme Togola Jacqueline Marie Nana, qui sont parties tordre la main au président de la République, Ibrahim Boubacar Keita pour que l’ancien directeur du Centre ne puisse jamais prendre fonction.

Selon nos informations, les femmes du RPM soupçonneraient  l’ancien directeur du CNCE d’être à l’origine de l’échec des examens passés alors qu’il a été relevé trois mois avant la tenue des dits examens. Au Mali, c’est la première fois qu’on relève un cadre de son poste avant sa prise de fonction.

L’incompréhension est à son comble au Centre National des Concours et Examens. Chacun y va de son commentaire. Et beaucoup d’interrogations subsistent à savoir : Que cache cette volteface ? Que reproche-t-on réellement à l’ancien directeur du CNCE pour le court-circuiter  de la sorte ? Les femmes du RPM ont-elles la preuve de leur allégation ? Pourquoi l’avoir nommé si c’est juste pour le remplacer après ?  Des questions qui prouvent à suffisance l’amateurisme du gouvernement IBK et l’ingérence malsaine des cadres du RPM dans la gestion des affaires du pays.

Madiassa Kaba Diakité

Source: Lerepublicainmali



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Assemblée nationale : Règlement intérieur en question

Vendredi dernier, un Premier ministre dépité prend part à la séance des questions d’actualité. La veille, les honorables députés refusent de tenir la séance en son absence. Ils exigeaient mordicus sa présence du Premier ministre qui se fonde sur la Loi fondamentale, la Constitution du 25 février 1992.

Il a commencé par laisser entendre qu’il se présentera devant les élus chaque fois que la situation l’exigera. Modibo Keïta rappelle que les députés sont détenteurs d’une légitimité populaire. Quant à lui, par contre, il a une légitimité octroyée qui vient du président de la République.

Pour le chef du gouvernement, la Constitution du 25 février 1992 lui octroie deux choix. Le premier est  l’obligation de se présenter personnellement devant les élus pour une Déclaration de politique générale… Le second est relative à la de motion de censure pour se présenter devant les élus.

Le chef du gouvernement pense donc qu’en dehors de ces deux obligations constitutionnelles, il peut toujours jugé de l’opportunité de se présenter ou de se faire représenté. Il demande en conséquence d’avoir à apprécier. Ce point de vue n’a pas tout de suite emporté l’adhésion des élus. Pour eux, c’est en vertu du règlement intérieur qu’ils ont demandé la présence du Premier ministre. Ils rappellent que ce règlement intérieur est une loi organique qui a obtenu la clause de conformité de la Cour constitutionnelle. Donc, le chef du gouvernement doit se présenter. En guise de réponse, Modibo Kéïta a dit qu’il est vrai que le règlement intérieur est une loi organique, donc qui ne peut être au-dessus de la Loi fondamentale. Il soutient que les obligations constitutionnelles se limitent à la Dpg et à la motion de censure. D’autres élus ont alors réagi en demandant de s’en remettre à la Cour constitutionnelle et de requérir son avis.

On aurait pu espérer une meilleure relation entre le Primature et l’Assemblée nationale où le gouvernement dispose d’une majorité confortable.

Mamadou Diakité

source:Le Témoin



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SADI/ Démission de Seinabou Traoré : Un autre coup dur pour le parti !

Le Parti du Dr Oumar Mariko saigne aujourd’hui encore. Il perd de plus en plus de militants et de responsables de haut rang et de grande valeur.

 oumar mariko sadi depute assemblee national bagadadji

La récente démission  celle de Seinaba Traore une battante au sein du SADI constitue sans nul doute un coup dur pour le parti. Elle fait suite à celle d’Ibrahima KEBE, Commissaire Principal de la Direction Nationale de la Jeunesse SADI, Premier Président du Réseau des Jeunes des Partis Politiques du Mali RJPPM et Secrétaire a la communication et aux partenariats du Réseau Jeunesse politique de l’Afrique de l’ouest.

Aussi le Dr   Etienne Fakaba Sissoko, Commissaire Politique Chargé des relations extérieures  de la Direction Nationale de la Jeunesse SADI.

Egalement d’autres comme     Sidiki Diabaté Président de la Coordination Régionale de SADI de Sikasso, Secrétaire politique de la coordination de Koutiala et membre du Comité centrale du Parti SADI , Aichata Coulibaly dite « Chata la noire » membre  des coordinations du cercle de koutiala et de la régionale de Sikasso et membre du Comité centrale du Parti SADI,  Soumaila Gakou premier responsable de la Jeunesse SADI du Cercle de Banamba et membre du Comité Directeur de la Jeunesse SADI et récemment  Cheickna Konaté président de la Coordination SADI de Yélimanè et membre du Comité Central SADI et le nommé Mantala Camara chargé à la mobilisation de la jeunesse du parti. La 8ème personne à quitter le parti  SADI en cette année  2015 est la dame Seinabou TRAORE   qui serait très proche du vieux Amadou Djicoroni. Tous reprochent au président Oumar Mariko,  la gestion clanique et surtout son  «égocentrisme ».

Tom

 

Encadré

«Le Parti SADI continue son soutien au gouvernement libéral et corrompu… »

 

Extrait de la lettre de démission de Seinabou  Traoré

 

 

Je me suis engagée dans le Parti SADI, convaincue que les injustices et les inégalités qui frappent notre pays n’étaient pas la faute à «pas de chance» mais le résultat d’une volonté politique condamnable (…).

Hélas, ce n’est plus le cas aujourd’hui.  Aujourd’hui au lieu de continuer sur le chemin choisi par l’ensemble des militants du parti SADI conformément à la ligne idéologique, certains dirigeants ont remis tous ces principes en cause.

 

A l’initiative d’un clan, souvent sur un coup de tête d’une seule personne, le Parti SADI prend des décisions très importantes et malheureusement inopportunes en bloquant tout débat intérieur à leur sujet.

 

Actuellement partout au Mali des rassemblements, des marches, des settings … sont organisés pour manifester le désaccord par rapport à l’Accord d’Alger 2015.  Le peuple clame son attachement à l’unité du pays, dénonce la corruption du gouvernement et surtout demande plus de justice sociale.  Au lieu de renforcer ces mouvements sociaux, le Parti SADI à choisi de les ignorer et continue son soutien au gouvernement libéral et corrompu qui a paraphé cet accord.

 

Au Parti SADI nous avions dit que le changement était possible. Nous avions l’ambition de changer notre pays, de changer la vie du citoyen lambda.  Nous aurions pu gagner ce pari, imposer ce changement au Mali et non nous sommes dans le suivisme.

Puisque j’attache une importance particulière aux principes, c’est pourquoi je ne suis pas d’accord avec la position actuelle du Parti.

 

On peut ne pas rester dans un parti comme des bénis -oui-oui.  Or actuellement la triste réalité est qu’il n’y a «qu’un seul penseur» au Parti SADI, et il règne comme un monarque.Toute tentative de débat de principe dégénère en conflit personnel, en affrontement physique avec celui qui se croit le propriétaire du Parti.           

 

Je reproche au parti de ne plus répondre aux exigences de ses militants et j’en pars, parce que le constat est que le Parti SADI n’est plus ce parti prêt à la transformation de la société.  Je dis non à une gestion clanique qui est contraire à nos principes

 

Je démissionne du Parti SADI pour rester fidèle à mes valeurs… Je quitte le Parti SADI sans aucun regret et tout en me réjouissant d’y avoir rencontré de nombreux camarades sincères, passionnés… Les vrais vainqueurs sont ceux qui se battent et n’abandonnent jamais.

 

Vive le Mali un et Indivisible

 

 

                                                                                  Bamako, le 08 Avril 2015

 

   

 

 

                                                                                               Seinabou TRAORE

source: La Sentinelle



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Mandat des conseillers communaux : Une protection exceptionnelle

Jeudi dernier, les élus de la nation ont suivi le gouvernement en optant pour une prorogation exceptionnelle du mandat des conseillers communaux en lieu et place des délégations spéciales.

assemblée nationale députés honorable vote mains levee elus legislatif malienne siege résidence bagadadjiLes députés ont examiné et approuvé à l’unanimité des 136 votants le projet de loi portant prorogation à titre exceptionnel le mandat des conseils des collectivités territoriales.

Le 26 avril prochain arrive à expiration la deuxième prorogation de six mois des mandats est prévue par la loi.

On peut peut-être rappeler que la loi N° 96-025 du 21 Février 1996, modifiée, portant statut particulier du District de Bamako, dispose en son article 5 (nouveau) : «Le mandat du conseil élu du district est de cinq ans. Toutefois, il peut être prorogé de six par décret motivé pris en Conseil des ministres. En cas de nécessité, il peut faire l’objet d’une seconde prorogation de six mois dans les mêmes conditions».

La Loi N°2012-007 du 7 Février 2012, modifiée, portant Code des collectivité territoriales stipule en son article 7 (nouveau): «Le mandat du Conseil communal est de cinq ans. Toutefois, il peut être prorogé de six par décret motivé pris en Conseil des ministres. En cas de nécessité, il peut faire l’objet d’une seconde prorogation de six mois dans les mêmes conditions». La même disposition vaut pour le mandat du Conseil de cercle et du Conseil régional.

A la fin du mandat reconnu aux collectivités, le gouvernement a agi comme il se devait en obéissant à toutes les exigences réglementaires concernant les deux prorogations qu’il a faites en prenant les actes nécessaires (décret N°2014-0197/P-RM du 18 mars 2014 et Décret N°2014-0810/P-RM du 23 octobre 2014).

Il est aisé de constater que toutes les conditions de reconduction du mandat des élus sont épuisées.

Le rapport de la commission saisie au fond précise qu’«au demeurant, même si les dates pour l’organisation d’un nouveau scrutin sont techniquement tenables, il existe d’autres enjeux majeurs qui nous éloignent de cette voie».

Il reste alors deux possibilités. Il s’agit, soit d’une délégation spéciale pour présider aux destinées des collectivités territoriales, soit une prorogation exceptionnelle du mandat des élus en modifiant  la loi.

En tenant compte de certaines dispositions pertinentes des recommandations des Etats généraux de la décentralisation tenues à Bamako en Octobre 2013 et du processus d’Alger avec les groupes armés, le gouvernement s’est rallié à  la majorité dégagée lors des concertations avec les partis politiques qui proposent la modification de la loi.

Il était tentant de procéder à l’installation des délégations spéciales, explique la commission saisie au fond. Mais, au regard de la complexité du sujet, l’option d’une prorogation exceptionnelle des mandats de six mois au détriment de la délégation spéciale a été privilégiée.

La délégation spéciale est certes un principe administratif admis par notre droit commun. Mais, il n’en demeure pas moins qu’elle constitue une rupture dans la gestion des collectivités. Aussi le gouvernement a jugé plus réaliste d’accepter de laisser continuer les élus au regard de leur devoir de redevabilité. En plus, il n’est pas paru nécessaire d’interrompe la gestion des collectivités au profit d’une administration transitoire qui par le passé ne s’était pas toujours bien illustrée.

Par ailleurs, cette prorogation exceptionnelle permettra de ne pas dédouaner certains élus indélicats face à leur bilan. Et, il est prévu que les autorités mettent à profit ce temps pour installer un mécanisme de suivi et d’encadrement du mandat. C’est ce fameux principe de redevabilité que le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a mis en avant pour argumenter en faveur de la prorogation exceptionnelle. Pour lui, même si ses services techniques sont prêts, la situation sécuritaire, l’absence de l’administration dans certaines localités sont de nature à susciter le report des élections. Il y a également le cas des réfugiés qui ne peuvent pas prendre part aux élections dans les circonstances actuelles. Il estime que cette prorogation est préférable.

Lors des débats certains élus ont émis quelques réserves quant à la durée de six mois. Ils craignent que le gouvernement ne soit obligé de se présenter devant eux au terme de ce délai.

Néanmoins, le texte a recueilli un vote unanime.

 Mamadou Diakité

source : Le Témoin



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Crise d’eau à Nara : Le pire évité de justesse

Deux semaines durant, les populations de la ville de Nara avaient manqué d’eau. Cette situation de crise avait explosé après que les appareils de la société de gestion des ressources hydrauliques, qui dessert la ville, soient tombés en panne sans solution de rechange immédiate.

Cette situation dramatique, avait poussé, les populations à chercher des moyens alternatifs pour avoir de l’eau même si ce n’était pas le plus souvent les sources adéquates à explorer.

C’est ainsi les populations, au risque de ne pas mourir de soif, s’était résignée en allant s’approvisionner dans les étangs d’eau qui restaient suite à la saison hivernale, et les trous béants que les confectionneurs de briques laissaient derrière eux. Cette situation ouvrait la voie, à toute sorte de maladie, hydrique dont le choléra. La même situation qui était devenu insupportable, avait poussé les élèves de l’IFM et des écoles fondamentales de la ville à battre le pavé, pour demander aux autorités locales de chercher une solution au plutôt.

Apparemment cette sortie des élèves aura payé, car en fin de semaine dernière, nous avons appris, que le ministre de l’Energie et de l’Eau M. Frankaly Keita, a apporter à la ville de Nara deux groupes électrogènes afin de remplacer le matériel défaillant et étancher la soif des braves population de Nara. Selon, un habitant de la ville que nous avons joint au téléphone, la situation, est à 50% résolue, grâce au passage du ministre. La nuit les populations peuvent désormais avoir de l’eau, pour les besoins. Même si beaucoup reste à faire, selon notre interlocuteur, pour que la situation redevienne normale, le passage du ministre Keita, aura permis d’éviter le pire. Car en puisant de l’eau dans les marres, c’était bonjour le cholera, et aux autres maladies hydriques. Heureusement la situation s’est stabilisée et les populations de Nara ont désormais de l’eau, au moins à moitié. Et nous pouvons ainsi dire que le pire a été évité.

Hamidou NGATTE

source:Le Pays



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Au rythme des indiscrétions : Encore et toujours : Isaak Sidibé

Ses collègues et camarades de la majorité l’ont beau obliger à changer, le président de la l’Assemblée reste égal à lui-même. Jeudi dernier, il a encore ravi la vedette à toute la plénière (députés et membres du gouvernement inclus) par ses envolées spectaculaires. Agissant à la place et pour le compte de l’exécutif, il a voulu voler au secours du chef du gouvernement en expliquant aux députés les raisons de son absence au banc du gouvernement. Seulement voilà ! En voulant être plus royaliste que le roi, le plus haut perché des parlementaires s’est plutôt comporté en vrai Polichinelle. «Je ne devrais normalement pas révéler les raisons ici», a-t-il clamé, allusion faite à la discrétion qui devait entourer la rencontre du Premier ministre avec des manifestants du front social. Mais, en pensant avoir révélé un secret aux seuls députés, le président de l’Assemblée nationale ignorait qu’il était en train de le divulguer à toute la République. Car, les débats en question étaient diffusés en direct.

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Un sénile nommé Bilal Ag Asharif

Le très irrédentiste chef du Mnla devant l’éternel, Bilal Ag Asharif, n’est pas seulement en rébellion contre le Mali. Il l’est davantage contre ses propres engagements. Chef de file des mouvements armés autonomistes depuis les toutes premières rencontres de Ouagadougou, l’homme fort de la Cma, selon nos sources, ne reconnaît même plus s’être engagé en faveur d’une intégrité territoriale du Mali, dans le cadre de l’Accord préliminaire signé pendant la transition dans la capitale Burkinabè. «Je n’ai jamais passé un accord d’indivisibilité du Mali». C’est la réponse qu’il lui arrive de donner souvent à ceux qui se plaisent à attirer son attention sur les incohérences de sa raideur aux antipodes des concessions qu’il avait faites à l’époque. Il s’agit notamment d’une tendance plus souple au sein du Mnla qui est de plus en plus favorable au paraphe de «l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali».

Le général Moussa Traoré à Kidal

En dépit d’une nette prédominance des tendances séparatistes ou autonomistes dans la région de Kidal, certaines hautes personnalités n’ont rien abandonné de leurs anciennes sympathies. C’est le cas de l’ancien président dictateur Moussa Traoré. Il continue, selon nos confidences, à garder intactes ses amitiés avec les notabilités de la région séparatiste qui lui voue en retour les mêmes égards et considérations que du temps où il régnait en maître absolu sur la République. Lors d’un passage antérieur à Kidal, dans le cadre d’une tournée présidentielle, Moussa Traoré avait séjourné dans une tente spécialement confectionnée pour l’accueillir. C’était au courant des années 80. Depuis, le dispositif d’accueil n’a plus jamais été défait. Il est gardé intact et tenu prêt à accueillir son ancien illustre occupant à tout moment. Du reste, nos sources affirment que Moussa Traoré a confié à qui de droit qu’il est disposé à faire un retour à Kidal pour revivre les instants de sa toute-puissance en tant que président de tous les Maliens.

Sada Samaké,  le maillon faible du gouvernement

A peine installée, l’équipe de Modibo Kéïta serait déjà dans la logique d’un réaménagement. Beaucoup de ministres, selon nos sources, seront touchés par le vent du mini changement que s’apprête à opérer Koulouba dans les jours à venir. On y dénombre, entre autres, Hachimi Koumaré de l’équipement, Raky Talla de la Fonction publique ou encore Mahamane Baby de l’Emploi et de la Formation professionnelle. La liste n’est pas exhaustive. A l’origine du réaménagement se cacherait une volonté manifeste d’IBK de se défaire d’un ami de plus en plus lourd à supporter. Il s’agit du ministre de la Sécurité intérieure, Sada Samaké auquel sont imputables la plupart des lacunes sécuritaires constatées ces derniers temps et qui ternissent l’image d’un homme à poigne qu’incarne l’actuel président de la République. Le même sada Samaké qui disait à qui voulait l’entendre, à la faveur d’une interpellation devant les députés, qu’il ne tient pas un poste.

La ministre Raky Talla  en deçà de sa mission

La ministre en charge de la Fonction publique a raté, la semaine dernière, l’occasion de prouver ses aptitudes dans le domaine des relations entre l’exécutif et le législatif. Bien quel sa partition paraît maladroite, le président de l’Assemblée nationale s’en est plutôt mieux acquitté en volant au secours du gouvernement pendant la polémique sur la présence obligatoire du Premier ministre. Raky Talla est demeurée, quant à elle, muette tout le temps de la passe d’armes comme si elle ignorait que c’est à elle qu’est dévolu le rôle d’éteindre et de prévenir les incendies entre les deux institutions. Au lieu de quoi, elle a brillé par son mutisme jusqu’à ce que l’idée soit venue, d’on ne sait où, pour demander une suspension de séance à la suite de laquelle l’ordre est venu de la Primature pour la désigner comme intérimaire du Pm. Les députés n’ont heureusement pas accéder à l’alternative sinon elle se serait peut-être montrée beaucoup moins apte à la tâche.

Oumar Mariko, le docteur magicien

Le président de Solidarité africaine pour le développement et l’intégration a le secret de réussir ce qu’il n’est donné à aucun autre député à l’hémicycle. Avec le nouveau règlement intérieur qui porte à dix la composition des groupes parlementaires, il a été réduit à l’errance dans les couloirs de l’An et dépourvu de toute responsabilité au sein des instances du parlement car son parti ne dispose qu’une demi dizaine d’élus parlementaires. Autrement dit, chacun des 5 députés Sadi (lui y compris) est considéré comme non-inscrit au même titre que l’unique député de Pdes. Mais, on ne sait par quelle alchimie le Dr Mariko est parvenu à les faire accepter avec leur identité partisane commune comme une entité politique dûment constituée au parlement. C’est du moins l’impression qui en ressort lorsqu’il prend la parole au nom de ses quatre autres camarades, procède à la répartition du temps de parole impartis aux non-inscrits et en dispose comme bon lui semble. Tout cela au nez et à la barbe d’une administration parlementaire qui n’en sait que trop.

source:  Le Témoin



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RAVEC : les opérations d’achèvement et de pérennisation des acquis passées au crible par les différents acteurs

Le Ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, avec le soutien du PNUD à travers le Projet d’Appui au Processus Électoral du Mali, a organisé un atelier d’évaluation des opérations d’achèvement et de pérennisation des acquis du Ravec. C’était du 14 au 15 avril 2015, dans la salle de conférence du gouvernorat. L’atelier a regroupé cent trente (130) techniciens venus des ministères concernés, de certains services compétents et des délégués des partenaires techniques et financiers du processus électoral notamment.

Recensement Administratif vocation etat civile ravec vote carte identite

L’Ouverture de cet atelier a été présidée par le Ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, le représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement, Jean-Luc STALON ; ainsi que le Gouverneur du district de Bamako, Hady Traoré.

Rappelons que le gouvernement malien a mis en œuvre depuis 2003 un programme de modernisation et de consolidation du système de l’état civil. Ledit programme comporte plusieurs axes. Le premier porte sur la constitution d’une base de données unique appelée fichier central de l’état civil autour d’un identifiant unique dénommé le Numéro d’identification nationale (NINA). Afin de concrétiser cet axe, un deuxième a été institué par décision n°00116/MATCL-SG du 5 août 2005 en vue de réaliser la constitution d’un fichier d’état civil crédible et fiable : c’est le Recensement Administratif à Vocation d’Etat Civil (RAVEC).

Et le présent atelier s’inscrit dans le cadre de la bonne exécution du RAVEC avec pour objectif principal de collecter les données des omis de la première phase, d’enregistrer les données biométriques des nouveaux majeurs dans la perspective de leur intégration dans le fichier électoral biométrique en vue des élections communales, régionales et du District de Bamako 2015, et de lancer la phase de pérennisation des acquis du RAVEC.

Selon le Ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, l’objectif de cet atelier vise d’une manière générale à évaluer le déroulement des différentes opérations des travaux d’achèvement et de pérennisation du RAVEC et  formuler des recommandations pour une meilleure organisation de la phase de pérennisation du RAVEC ainsi que des prochaines élections communales, régionales et de District de Bamako.

Le représentant du Pnud, Jean-Luc STALON, a souhaité qu’au terme de l’atelier, des actions et stratégies de pérennisation soient bien définies et les recommandations suivies. Il a ajouté que dans le cadre de cette phase du RAVEC, le PAPEM procédera au câblage du Centre de traitement des données, dotera les Unités Opérationnelles de collecte des 703 communes de mobiliers, de matériel roulant. En plus des 565 motos qui ont été offertes au département.

 

Seydou Karamoko KONÉ 

Source: Le Flambeau



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Pourparlers d’Alger : La ‘’Médiation’’ fait un constat d’échec

Après le refus des mouvements armés rebelles de parapher  ‘’L’accord pour la paix et la réconciliation’’ issu des négociations à Alger, les composantes de la ‘Médiation’ pour les pourparlers du dialogue inclusif inter-malien ont convergé, la semaine dernière, vers la capitale algérienne. Elargie à la France te aux Etats-Unis – selon un communiqué rendu public dans la foulée -, le conclave avait vraisemblablement pour dessein de concilier les vues des parties malienne et rebelle quant à l’ouverture de nouvelles négociations entre le paraphe et la signature de l’accord. Il a dû tourner court à cause de la raideur des positions de part et d’autre.

pourparlers alger rebelles mnla

Avec l’intransigeance des parties, ladite  rencontre s’est conclue,  Samedi dernier, par une soudaine réorientation de son objet initial. Elle s’est finalement consacrée à une sorte de récapitulé des efforts déployés depuis plus de six mois pour parvenir à un accord de paix, condition sine qua non de stabilité au septentrion malien. Faisant ainsi le bilan du processus, après que le pré-accord a achoppé sur un refus paraphe par les mouvements rebelles – ainsi que des efforts pour lever les obstacles -, les différents membres de la Médiation internationale  n’ont pu que se réjouir des démarches dans le sens d’une «pleine adhésion de toutes les parties prenantes de l’accord…» et de son adoption par  la majorité écrasante des Maliens.

Par conséquent, le chef de file et les autres membres de la Médiation internationale engagent les protagonistes à procéder à la signature du document à la date du 15 Mai prochain, en vue de permettre au Mali de quitter définitivement la spirale d’instabilité qui le pénalise ainsi que l’ensemble  des pays du Sahel.

Quoique la ‘’Médiation’’ se soit portée garante d’une application intégrale de l’accord, son appel, selon toute évidence, ne sera pas entendu du côté des mouvements séparatistes de la Région de Kidal. Interrogée sur la question, une source proche de la Coordination nous a confié, à cet effet, que  «le Mali signera avec lui-même» à la mi-Mai prochain et que la CMA constate avec regret que la  ‘’Médiation’’ tourne à l’injonction. Comme quoi, la rébellion ne semble point disposée à renoncer à sa réticence, une posture que nombre d’observateurs assimilent à une défiance vis-à-vis de la communauté internationale. Et ce, en dépit même d’un isolement accentué par la défection du CMFPR 2 désormais acquis au paraphe du document.

Pour autant, la ‘Médiation’, à en juger par son communiqué, n’envisage pour l’heure aucune pression  dissuasive contre les pieds-de-nez que les pourparlers d’Alger continue de recevoir d’un seul protagoniste parmi tant d’autres. En revanche, au détour d’un besoin de consolidation de ce qui passe pour l’unique acquis réel du processus de paix sous la houlette de l’Algérie, il est imposé à toutes les parties – comme l’ont fait les hautes instances onusiennes -, un statu quo somme toute favorable aux mouvements séparatistes  comme en atteste ce passage ci-après du communiqué de la ‘Médiation’ : «la Médiation exhorte fortement les Parties à continuer à respecter jusqu’à terme tous les engagements qu’elles ont pris à travers l’Accord de cessez-le-feu du 23 mai 2014 et ses modalités de mise en œuvre, la Déclaration de cessation des hostilités du 24 juillet 2014 et la Déclaration des parties au Processus d’Alger du 19 février 2015. (….). La Médiation ne manquera pas de saisir les instances internationales concernées au sujet de toute attitude ou action de nature à mettre en péril le processus de paix en cours».

La menace – il est loisible de le comprendre – n’est qu’un verre à moitié pleine car, tout en restreignant  l’influence des mouvements rebelles sur la seule région de Kidal, n’apporte aucune alternative à la division du pays et à l’absence de souveraineté de l’Etat sur l’intégralité du territoire. En attendant une éventuelle inversion de tendance et une position plus ferme de la communauté internationale, d’ici à la date butoir de la signature de l’accord (avec ou sans la Coordination des Mouvements de l’Azawad), c’est ce triste scénario qui  continue de prévaloir dans le dossier malien.

 

Abdrahmane KÉÏTA

source: Le Témoin



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Secteur de l’Artisanat : les acteurs nationaux encouragés à s’approprier du Code communautaire de l’Artisanat de l’UEMOA

Le ministère de la Culture, de l’artisanat et du tourisme a tenu le jeudi 16 avril 2015, un atelier d’échanges sur la restructuration et les perspectives de développement du secteur de l’Artisanat. Placé sous la présidence de Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la culture, de l’artisanat et du tourisme, et du Président de l’Assemblée permanente des chambres de métiers du Mali (APCMM), Mamadou Minkoro Traoré ; l’atelier a mobilisé les hommes et femmes du secteur artisanal.

ministre malien culture madame ndiaye ramatoulaye diallo

Promouvoir un espace d’échanges sur la vision du département et l’appropriation par les acteurs du secteur de la Politique Nationale de Développement du Secteur de l’Artisanat : tels étaient les objectifs recherchés par le présent atelier.  « Il nous appartiendra d’intégrer la dimension de l’ouverture sur les marchés nouveaux, en l’occurrence celui de la sous région en faisant sien le nouveau Code Communautaire de l’Artisanat de l’UEMOA » a déclaré Mme le ministre N’Diaye Ramatoulaye Diallo. Elle ajoutera que ce règlement, qui a force de loi, est entré en vigueur depuis le 1er juillet 2014 dans tous les États membres.

A l’en croire, ses principales dispositions dont le statut de l’artisan et de l’entreprise artisanale, la classification des activités artisanales, l’accès aux marchés publics, la sécurité sociale et la formation professionnelle, sont une réponse de taille pour les préoccupations du secteur. « De l’effectivité de votre participation dépendra les résultats de cet atelier. De votre engagement à nos côtés dépendra la réussite de la mise en œuvre du plan d’action qui vous sera soumis. De votre implication dépendra le développement de ce secteur et celui du Mali » a recommandé Mme N’Diaye Rama Diallo.

L’artisanat, il est important de le souligner, représente 15% du PIB et plus de 40% de la population active soit environ 2,5 millions de personnes. Il contribue annuellement à plus de 12,5 milliards de francs Cfa aux recettes d’exportation et apporte une contribution de plus de 30 milliards d’impôts et taxes à l’Etat.

 

Seydou Karamoko KONÉ

Source: Le Flambeau



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Démolition de 4712 concessions à Niamakoro : Les déguerpis de Niamakoro reviennent à la charge 20 ans après

Sevré de leur terre depuis le 20 avril 1995 par le gouvernement Ibrahim Boubacar Kéïta alors Premier ministre à l’époque sous le prétexte d’un besoin aéroportuaire, la colère et l’amertume des déguerpis de Niamakoro sont restées intactes 20 ans après leur déguerpissement. En désespoir de cause de se voir un jour recasés comme prévu et assistant, aujourd’hui la mort dans l’âme, à toutes sortes de tentatives de violation sur leur parcelle par des spéculateurs fonciers, les déguerpis déclarent la guerre et somment le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta à venir réparer la faute qu’il a commise il y a de cela 20 ans.

A en croire les responsables de l’association, sur les 800 000 hectares de maisons démolies, l’ASECNA n’en a utilisée que 750 000 hectares. « Et depuis, toutes les tentatives ont été entreprises pour utiliser les 1500 hectares restants à d’autre fin au moment où les vrais propriétaires rasent le mur»,  a expliqué le Président de la coordination des associations des déguerpis de Niamakoro, Daouda Diarra.

Demolition immeuble Speculation fonciere

C’était le dimanche 19 avril 2015 lors de la conférence de presse organisée par l’association « Union » sur le site démoli à l’occasion du 20ème anniversaire du déguerpissement. En effet, tout a commencé le 20 avril 1995 par une opération de démolition avec de grandes perches tenues par des autochtones du quartier en compagnie des techniciens et des conseillers.  Selon le Président de la coordination des associations des déguerpis de Niamakoro, cette opération démolition était menée suivant les rapports et les liens avec le pouvoir.

«  Car telle ou telle maison pouvait être déviée selon qu’on est parent ou ami des autochtones, des techniciens ou proche du pouvoir d’alors », a expliqué Daouda Diarra. Le même jour, les opérations de démolition ont commencé par les maisonnettes inhabitées comme convenu entre nos médiateurs et les autorités du District. « Mais subitement et contre toute attente les bulldozers ont tourné les dents vers les maisons habitées. Ainsi le rasage systématique commença avec une ardeur incroyable des conducteurs.

Une semaine durant le sinistre a continué dans le seul quartier de Niamakoro devant l’œil hagard des victimes », s’est indigné M. Diarra. Et cela, poursuit-il, parfois des malades et leur lit ont été vidés pour démolir. Selon lui, le corps de Sitan Diakité dite Bata une fille de 6 ans  tiré sous les décombres du WC de l’école communautaire témoigne de l’atrocité de cette casse.

Conséquences : 4712 concessions ont été démolies et rasées par les bulldozers, 30000 personnes (enfants, femmes et vieux) jetées dans les rues avec lits, meubles et ustensiles, 6 écoles de base 10 medersas et 12 lieux de cultes (mosquées et églises) détruits. Et depuis, les déguerpis de Niamakoro ont attendu 20 ans pour être recasés en vain.  « Au même moment toutes les tentatives de vente ou de bail des parcelles sont mises en œuvre par les autorités », a déploré Daouda Diarra.

A en croire Oumar Konta, secrétaire général de la Coordination, l’objectif de la conférence de presse est de rappeler au gouvernement du fait d’injustice que les déguerpis de Niamakoro ont subi et demander la réparation. « Nous demandons le recasement des victimes n’ont encore installés sur les 1626 hectares restants annoncés par le décret N° 99-252P-RM du 15 septembre 1999 », a demandé Oumar Konta. Avant de dire que les déguerpis sont lassés de rester derrière la justice pour faire valoir leur droit.

Youssouf Z KEITA

Source: Lerepublicainmali



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Au rythme de la société : Les dessous de la fronde dans le secteur des transports

Le chargé de la communication du ministère des Transports, Zhao Amadou Bamba, ne mâche pas ses mots. Les divergences au sein du secteur des transports relèvent des transporteurs. Mais, leur ministère a versé dans la légalité pour trouver un terrain d’entente.

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Après la guéguerre, c’est la paix estime Zhao Amadou Bamba qui assure que les élections du secteur des transports aura bien lieu le 25 Avril prochain. Elles concernent le Cntr (Conseil national des transporteurs routiers) et le Cmc (Conseil malien des chargeurs).

D’après le porte-parole de la tutelle, c’est au niveau du premier organe d’où proviennent tous les problèmes. En fait, le mot d’ordre lancé par Moctar Théra et compagnie n’a pas abouti parce qu’il est en porte à faux avec le vœu du Cntr.

 D’une part le président ne peut pas à lui seul annoncer une grève encore moins le tiers du bureau exécutif. «Seul les 2/3 du bureau peuvent prendre pareille initiative», indique M. Bamba. D’ailleurs, Youssouf Traoré, qui dirige le Cntr l’a confirmé face à la presse.

Pour rappel, la date du 7 Mars pour le vote. 

La date en question, sur proposition du ministre Hachim Koumaré, avait été choisie en présence de toutes les tendances du secteur : syndicats, operateurs économiques, transitaires et coursiers. L’arrêté ministériel a même été mis au goût du jour, explique Zhao Bamba, pour faciliter le processus de révision des listes. Or, depuis 2007, plusieurs années de nombreux transporteurs ne sont pas à jour concernant le paiement des cotisations, patentes, impôts ou taxes. Pourtant, pour être électeur ou éligible, il faut être à jour d’au moins trois ans. Force est de constater que certains transporteurs se sont exécutés en 2011 pour ne rien payer en 2012 et 2013 pour finalement mettre la main à la poche en 2015.

Autant d’attitudes qui montrent qu’il y a incompatibilité avec le droit de vote selon la Charte des transports. Refusant de choisir une date qui sera considérée à la longue comme «imposée», le ministre Koumaré a eu une concertation avec toutes les sensibilités du secteur des transports pour choisir la date 25 Avril 2015. Zhao Ahmed Bamba indique que la même date  a été retenue par le Cmc.

La fronde est née du fait que n’étant pas à jour dans les cotisations, certains n’ont pu s’inscrire sur les listes électorales qui ont été publiées au sein des media officiels. Vu que le processus électoral était donc bouclé, la seule alternative était une paralysie du secteur. Ce qui a échoué au vu des dispositions réglementaires. Pire, les auteurs sont du bureau de la Cntr mais les compagnies de transports annoncées dans le mouvement ont  démenti toute implication.

Pour le reste, les gouverneurs sont désignés présidents des commissions électorales régionales.

Y aura-y-il récidive avant le 25 avril ? Dans quelle  atmosphère se tiendront les échéances tant attendues et mainte foi reportée ?

Idrissa KÉÏTA

SOURCE: Le Témoin



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Fric frac : Où sont donc passés les généreux chinois d’IBK ? Mystère et boule de gomme !

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La célèbre visite d’IBK en Chine va-t-elle se conclure comme un feu de paille ? Tout porte à le croire au regard de la baisse d’une drastique ardeur consécutive aux rocambolesques annonces ayant entouré l’événement. Plus de 5 000 milliards Fcfa, une manne jamais mobilisée auparavant dans le cadre d’un voyage présidentiel. Après s’en être glorifié sous tous les toits, les autorités se taisent depuis un certain temps là-dessus comme pour reconnaître qu’elles avaient servi du fictif à l’opinion. En tout cas, pas un seul mot n’est plus pipé sur la somme faramineuse, ni sous forme de liquidité ni de réalisation. On eût dit que c’est parce que l’argent n’aime pas le bruit, mais c’est peut-être tout simplement que même si elle existait, les proportions de la manne ont été exagérées au point qu’on éprouve de la gêne à trop en parler.

La Rédaction

Le Témoin



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Le Mp 22 bientôt dans la rue

 

Mp22 oumar mariko mohamed taboure professeur rokia sanogo sadi opposition conferenceLe  Mouvement  populaire  du 22 mars 2012 a organisé  une conférence  débat le 15avril 2015 à la Maison de la presse de Bamako dont l’objet porte sur la situation au Nord et l’Accord d’Alger. Selon les responsables du Mouvement populaire (Mp 22), la gestion du pays est catastrophique. Le peuple  malien  souffre de tous les jours. S‘agissant du Nord Mali, la situation est inexplicable. Car, Kidal est  sous contrôle de groupes rebelles. Les Forces armées maliennes (Fama), qui doivent assurer la défense du territoire national, sont écartées par la Communauté internationale. «Le peuple malien ne doit pas compter sur Ibrahim Boubacar Keita par rapport à la libération de Kidal». Mohamed Tabouré, l’un des conférenciers dira que depuis le 1er Mars 2015, la Coordination des mouvements de l’Azawad refuse de parapher l’accord d’Alger  par ce que tout simplement, la Cma  bénéficie  du soutien de la Minusma. Concernant la traduction de Amadou Aya Sanogo devant une juridiction internationale, le Mp 22 se dit opposé à toute traduction du capitaine général Sonogo qui a renversé le  président  Amadou  Toumani Touré  en exil au Sénégal. La détention du général Sanogo est purement politique, ont soulignés les conférenciers. Enfin, le Mp 22 assure qu’il se fera entendre prochainement  dans les rues afin de réclamer purement et simplement la libération du général  Amadou  Aya Sanogo.

Daouda MAÏGA

 

source:  Le Témoin



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Honorable Soumaila Cissé lors de la conférence de la section Urd en commune IHonorable Soumaila Cissé lors de la conférence de la section Urd en commune I

«Etre chef de file de l’opposition ne veut pas dire réaliser à la place du président IBK» La section d’URD en commune I du district, a tenu une conférence débat, samedi 18 avril au centre multifonction de Doumazana en commune I, en présence de plusieurs personnalités politiques et membres de ladite section à savoir, Le secrétaire général, M. Abdoul Aziz Dicko, M. Bahiny Sangaré la présidente des femmes, Mme Bocoum Aichata Koita, le président de la Fédération M. Samuel Diarra, Iba N’daye, Gouagnon Coulibaly etc. Ladite conférence était présidée par le secrétaire à l’Organisation.

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L’occasion a été mise à profit de féliciter et remercier l’honorable Soumaïla Cissé,  chef de fil de l’opposition au sein de l’assemblée nationale.

Pour sa part, le président du parti,  M. Soumaïla Cissé, il a souligné que sa formation est présente sur toute l’étendue du territoire malien.

Actualité oblige. Parlant des négociations d’Algérie, il a noté qu’il existe, à l’heure actuelle, plusieurs pays mais que l’Algérie s’avère le chef de file  de la médiation.

« Ce que nous voudrons, c’est construire  une démocratie  car la démocratie ne peut marcher sans opposition ». L’opposition malienne, a-t-il martelé, jouera pleinement son rôle.

Parlant du statut de l’opposition, le conférencier a rappelé que son monopole ne revient pas au Mali qui n’est d’ailleurs pas le premier à l’adopter.  Il existe déjà au Burkina, au Niger, en Mauritanie, au  Congo et dans les pays anglo-saxons… « C’est pour permettre le contrôler l’action gouvernement,  de faciliter le dialogue entre la majorité et les partis qui ne sont pas dans la majorité et de décider un cadre de travail ».

Naturellement, les échanges ont porté sur la « mauvaise gouvernance. Les doléances des militants de la commune ont porté, entre autres, sur: la rupture des adductions d’eau à Boulkassoubougou kloubléni il y a deux mois, le chômage des jeunes, l’insécurité grandissante,  les pourparlers d’Alger….

Répondant aux militants, L’honorable Cissé dira : « Je ne suis pas président de la République du Mali. A la suite des  élections présidentielles, j’ai  obtenu 10% des suffrages des maliens. Etre chef de file de l’opposition ne veut pas dire, réaliser à la place du président IBK».

source : La Sentinelle



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De qui se moque Sada ? Le bénéficiaire du marché des Passeports maliens est une société créée par le Gouvernement français !

Nous l’affirmons sans sourciller: «Oberthur Technologies», la société française à laquelle le marché du passeport malien a été attribué par le ministre Sada Samaké,  relève du gouvernement français et plus précisément de son ministère à la défense.  L’objectif est bien de recueillir les bases de données maliennes au profit de la France. Nous mettons le ministre Sada au défi de nous contredire.

sada samaké general ministre securite interieur protection civile

La question a tout son intérêt après le passage très «brillant» du ministre Sada Samaké devant les élus nationaux en fin de semaine dernière: de qui se moque-t-il ?Evidemment pas  du peuple malien, plus désenchanté que dupe, encore moins de sa presse qui a levé le lièvre. Alors de qui ? Bien sûr, du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta seul responsables de la catastrophe auquel nous mène aujourd’hui son très controversé ministre.

Aux dires du pitoyable intervenant «sortant des bois», il n’y a guère pénurie de carte d’identité et de passeports au Mali. Les documents en question sont disponibles dans les commissariats de police et au service de l’immigration aux prix respectifs de 1000 et de 50.000 F CFA.

Et par rapport à la passation du marché de confection du passeport malien, l’orateur a évasivement indiqué que le produit est toujours confectionné au Canada. Ledit marché, poursuit-il, a été, par lui-même attribué à ce pays en 2001 lequel continue à présent à fournir le Mali. Un avis d’appel a cependant été lancé auquel a pris par la société OBERTHUR en vue de l’attribution du nouveau marché. Point !

Ce qu’il n’a pas dit

Il est vrai que le contrat en question a été attribué au Canada en 2001. Mais il a expiré depuis le 31 décembre 2014. Et le ministre Sada Samaké a, de manière unilatérale attribué un nouveau contrat, abusivement appelé «contrat de collaboration» à la société française «Oberthur Technologies» (nous vous révèlerons le véritable visage de cette entreprise plus loin).

Nous l’affirmons : le contrat a déjà été passé, et de gré-à-gré à cette société bien avant le lancement de l’appel à candidature auquel la Canadian Bank n’a même pas été informé. Il a justement fallu une protestation de cette dernière, d’abord auprès de Sada Lui-même et de l’actuel premier ministre, pour être prise en compte au même titre qu’Oberthur Technologies et un autre postulant allemand. Mais souvenez-vous : le marché est déjà attribué !  Il s’agit donc d’une mascarade.

Signalons qu’à la faveur de l’audience d’avec les canadiens, le mois dernier, le premier Ministre Modibo Keïta, a clairement indiqué que ledit marché leur revenait de droit dans la mesure où ils ont respecté tous leurs engagements et même consenti d’énormes sacrifices pour le Mali. Explications.

Le canada offre le livret du passeport au prix de 4.000 F CFA à l’Etat malien qui le concède à  50.000 F CFA à ses citoyens

Le contrat des canadiens a théoriquement pris fin à la date 31 Décembre 2014. Et seulement  15 jours plus tard (15 janvier 2015), le ministre Sada Samaké a attribué le même marché à Oberthur Technologies.  La Banque canadienne en question a envoyé une mission à Bamako en fin février 2015 pour rencontrer le ministre Sada et le Premier Ministre Modibo Keïta (début Mars).  Bien entendu, la rencontre avec Sada n’a rien donné. Le ministre malien cherchait justement à éviter les visiteurs.

Reçus par le Premier Ministre, ce dernier leur signifia qu’ils se trouvent dans leurs bons droits. Et pour cause. La Canadian Bank offre le livret du passeport, tenez-vous bien, au prix de 4000 F CFA à l’Etat malien qui, à son tour, le cède à ses citoyens à 50.000 F CFA (un véritable réseau de drogue, diriez-vous !). L’Etat justifie cet écart exponentiel par le prix du timbre. Mais vous allez rire : il n’y a pas de timbre sur ce type de passeports. Suffit de regarder ! On est cependant enclin à tolérer cette arnaque officielle dans la mesure où tout l’argent est versé au Trésor Public. Il s’agit donc d’une sorte d’impôt acceptable. Passons !

Aussi, le Mali peine encore et à l’heure actuelle, à payer les montants dus à la CBN (des dizaines de milliards de nos francs). En clair, nonobstant le prix dérisoire de 4000 F CFA auquel le document est livré, l’Etat malien n’est pas encore parvenu à éponger ses dettes vis-à-vis de son partenaire canadien. Là aussi, nous mettons le ministre au défi de nous contredire.

Le dernier geste noble de la CBN à l’endroit du Mali est relatif à la conception des derniers passeports pour les pèlerins maliens à la Mecque au mois d’Octobre 2014. Avant cette date, les canadiens avaient  effectué la dernière livraison dans le cadre du contrat devant prendre fin au 31 Décembre 2014. Les deux parties étaient donc quittes. Mais suite à la forte demande de passeports par les pèlerins, le Mali sollicita encore son désormais ex-partenaire pour lui confectionner d’autres livrets.  Ce qu’il fit. Les pèlerins maliens purent ainsi effectuer leurs rites sans ambages. Et connaissez-vous la dernière? (Lire encadré).

C’est au regard  de tous ces dévouements et aussi, de la qualité du produit, que le premier Ministre estima que les canadiens étaient dans leurs bons droits. Ce qui n’est pas l’avis du ministre Sada.

Le passeport d’Oberthur sera cédé à 65.000 F CFA et les montants seront versés dans un compte de la société française, pas au Trésor Public malien

Sur la base du contrat de concession, c’est le concessionnaire, à savoir, la société «Oberthur Technologies» qui fixe désormais le prix du nouveau document malien. L’annexe 7 (Rémunération, prix minimum et variation du prix – page 39/51 du contrat de concession) précise en effet  ceci : «le prix du passeport fixé par voix de décret est fixé par le concédant étant entendu qu’il ne saurait être inférieur à 65.000 F CFA». Et l’alinéa suivant de signaler que le prix en question ne pourra être «revu qu’à la hausse».

C’est dire que la hausse tarifaire touchera désormais les documents maliens.  De 50.000 F CFA, le prix du passeport avec Oberthur connaîtra en effet une hausse de 15.000 F CFA, soit 65.000 F CFA à l’acquisition !

Et pis ! Le montant sera entièrement versé dans un compte bancaire de la société française indiquée. Pas au niveau du Trésor public malien.

Souvenez-vous-en : le Canada octroie le même produit à 4000 F CFA. Et l’Etat malien le cède à ses citoyens à 50.000 F CFA. Le gap est versé dans les caisses du Trésor public malien.

Pour sa part, Oberthur donne son produit à 65.000 F CFA et tout le montant est entièrement versé dans son compte bancaire. Sans commentaire !

La méthode d’Oberthur se justifierait-elle par la qualité de son produit  comme l’a laissé entendre le ministre Sada Samaké devant les honorables?

Oberthur, Un vulgaire sous-traitant et opportuniste

Avouons que les députés n’ont pas été très attentifs aux déclarations du Ministre lors de son interpellation. L’orateur a soutenu que le passeport d’Oberthur est biométrique et possède des garanties de sécurité et patati patata… Mais voici la triste réalité : Oberthur ne confectionne pas de passeport. Il s’agit d’un vulgaire sous-traitant. Et au moment où nous mettions sous-presse, aucun matériel et logistique n’est arrivé sur place au Mali nonobstant la signature du contrat de collaboration depuis maintenant presque 6 mois. Nous lançons encore défi sur le sujet.

Les algériens ont justement  constaté que « la société française Oberthur était la moins expérimentée, si bien qu’elle ne possédait même pas la solution proposée» (lire l’enquête de notre confrère algérien : « L’incompétence d’Oberthur dans le domaine est telle que le gouvernement français lui-même a dû annuler son contrat avec cette société… ».  (Très instructive)».

La société en question a tout simplement profité des troubles  et de la cupidité de certains responsables pour s’incruster dans le décor malien.

Rappel de quelques faits : Oberthur, depuis sous le règne d’ATT, a tâté le terrain, malien mais sans succès.  Les autorités au moment des faits, en l’occurrence, le Ministre Sadio Gassama n’a pas caché sa méfiance et s’est abstenu.

Mais à la faveur du coup d’Etat militaire de mars 2012, le Lieutenant Amadou Konaré nomma son père Adama Konaré, directeur de la Police des frontières. La cacophonie et les tripatouillages aidant, la société «Oberthur Technologies» revint encore à la charge. Et le dossier, à la surface.

Outre le nouveau directeur Adama Konaré, le nom du Colonel Hama Barry ainsi que celui du DAF reviennent constamment dans le dossier. Mais le premier (Adama Konaré) n’eut pas le temps de conclure l’affaire. Il fut admis à la retraite. Le dossier resta caché dans les tiroirs. Mais voilà qu’à la suite du scrutin présidentiel de 2013, arriva un nouveau président démocratiquement élu lequel lança son dévolu sur le Général Sada Samaké.  Et revoilà Oberthur ! Nous taisons délibérément et pour l’instant, beaucoup d’autres contours de l’affaire. Pour l’instant !

A suivre !

B.S. Diarra

Encadré

En vue de juguler la crise…

Le Canada a livré 33 000 passeports, le jeudi 16 avril dernier

Encore une fois, la Canadian Bank (CBN) qui finance la conception du passeport malien, est venue à la rescousse de l’Etat, le jeudi 16 avril dernier. Ce, après avoir contribué à apaiser la tension sociale née des suites de la même pénurie relatives au document de voyage des pèlerins maliens.

Elle (la Canadian Bank) a financé et fait livrer 33 mille passeports au Mali, seulement le jeudi dernier.

Mais où est donc la société française « Oberthur Technologies » à laquelle le marché a été attribué ? Des observateurs bien avertis la soupçonnent d’avoir déjà sous-traité son marché à un autre partenaire lequel procéderait une livraison sous le manteau.

En tout état de cause, il nous revient que le ministère des Finances  a refusé de cautionné le contrat  douteux. Et pourtant, le ministre Sada  a d’ores et déjà engagé le Mali avec la signature du fameux «contrat de collaboration». Ceci est une autre histoire que nous ne ferons un plaisir de suivre pour vous.

B.S

 

Oberthum vue par les Algériens : «Incompétente, inexpérimentée… fabrique le passeport biométrique le moins sécurisé au monde… »

 L’article ci-dessous, est de notre confrère Sonia Baker en date du 16 Février 2013, publié sur le site de « Algérie Patriotique » (http://ift.tt/1Gcr0AH). Lisez et comparer la situation algérienne au cas malien. D’abord le ministre ayant fait appel à Oberthur était très contestée ; Vous comprendrez en outre,  qu’Oberthur convoite plutôt la base de données des pays ciblés; qu’elle ne conçoit pas elle-même le document en question ; qu’elle travaille au compte du gouvernement français… Et vous noterez, que suite à son arrivée en Algérie,  ce pays connut elle aussi des problèmes dans le processus d’établissement de ses cartes d’identité nationale… Lisez plutôt et consommez sans modération ! 

« L’incompétence d’Oberthur dans le domaine est telle que le gouvernement français lui-même a dû annuler son contrat avec cette société… »

« La délivrance du passeport biométrique est-elle bloquée ? Les postulants devraient se contenter, pour le moment, de l’ancien document. Le ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, aurait ordonné depuis une dizaine de jours la mise à l’arrêt du projet, selon certaines indiscrétions (le sujet étant sensible, il est difficile d’obtenir une confirmation officielle). Il ne s’agirait guère d’un problème technique mais plutôt d’une grave affaire qui porte atteinte à la sécurité nationale. Un scandale de plus ? La société française Oberthur, qui a décroché le marché à l’époque où Noureddine Yazid Zerhouni était ministre de l’Intérieur, serait directement mise en cause. Elle aurait, d’après la même source, totalement et définitivement perdu ce marché hautement stratégique pour notre pays. La décision d’Ould Kablia serait motivée par la mauvaise qualité avérée du système de sécurité PKI (Public Key Infrastructure) fourni par cette société. Un système développé sur la base d’une technologie tellement dépassée que des étrangers arrivent à manipuler aisément l’identité de milliers de citoyens algériens. Cela, alors que le but même de cette acquisition était d’éviter toute intrusion dans la base de données du passeport biométrique. S’agirait-il d’une arnaque ? D’un complot ? D’une affaire de corruption ? Comment et pourquoi Oberthur a-t-elle été choisie ? Le mystère reste entier.
Un choix désastreux
Pourtant, selon une source proche du dossier, la société française Oberthur était la moins expérimentée, si bien qu’elle ne possédait même pas la solution proposée. La direction d’Algérie Télécom avait tellement été surprise par le choix d’Oberthur qu’elle avait protesté à travers un recours auprès de la Commission d’évaluation des offres. Dans son recours, Algérie Télécom avait étalé son savoir-faire et sa maîtrise parfaite de cette technologie dans l’espoir de convaincre les membres de cette commission. Elle s’était engagée à assister les chargés du projet du ministère de l’Intérieur dans les solutions les plus avancées. En vain. Le choix est tout de même maintenu. Oberthur a, ainsi, comme par un tour de magie, obtenu ce marché de rêve, devant les entreprises les plus pointues dans ce domaine, à l’instar de la société allemande Giesecke et Devrient (GND) et CSC Corporation. Une fois le marché décroché,Oberthur, qui ne fabrique pas elle-même le système demandé, sous-traite avec une autre société française, à savoir Keynectis, qui relève directement du secrétariat général du ministère français de la Défense. Ce qui est encore plus surprenant dans le choix d’Oberthur, c’est le fait que Keynectis avait également soumissionné avec une offre de 3 000 euros moins chère que celle d’Oberthur. Une question se pose d’elle-même : pourquoi a-t-on retenu Oberthur si le détenteur de la solution originelle est bien là avec une offre financière plus intéressante ? Une question qui n’a pas manqué d’embarrasser les responsables du ministère de l’Intérieur qui se murent dans un silence assourdissant.
La mystérieuse Keynectis
Pour comprendre la gravité de cette affaire, il faut bien connaître le véritable fournisseur de la solution PKI, à savoir Keynectis. Cette société n’est pas comme les autres. Elle a été créée au début des années 2000 par le gouvernement français dans le but de contrecarrer les Etats-Unis dans le domaine très sensible des nouvelles technologies et de la protection des données informatiques. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que ses tuteurs lui aient donné naissance un 14 juillet, une date hautement symbolique pour la France. En quelques années d’existence, Keynectis réussit à devenir une entité incontournable dans la sécurisation et le cryptage (et décryptage) des données. Son secret reste bien gardé par les services des renseignements français. La création de Keynectis par le gouvernement français est due à la perte du leader français en la matière Gemplus, qui a été racheté majoritairement par un fonds d’investissement américain, très proche des services secrets, à leur tête la CIA. La reprise de Gemplus par les Américains avait tourné à l’espionnage industriel et technologique. Pour ne pas mettre leur sécurité nationale entre les mains des Américains, les Français ont décidé de créer cette nouvelle entité dont le principal actionnaire est l’Etat français, auquel se sont greffées quelques sociétés privées de droit français. Le but recherché avec Keynectis est de créer une entité française puissante qui pourrait tisser ensuite des alliances stratégiques au niveau européen et même mondial. Il est certain que l’Algérie, de par les enjeux politiques et économiques actuels et futurs, est une cible de choix dans le cadre de cette stratégie. Et Keynectis semble s’être bien introduite en Algérie. Notre source affirme qu’en plus du passeport biométrique électronique, cette entité aurait intervenu dans le projet de la carte Chifa à travers son actionnaire Gemalto. Elle aurait également participé à l’avis d’appel d’offres lancé en septembre dernier par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) pour l’assistance à la mise en œuvre de la certification électronique en Algérie. Mais le scandale du passeport biométrique semble avoir contraint l’ARPT à annuler l’appel d’offres. Le ministère de l’Intérieur était-il au courant de la relation contractuelle qui lie Oberthur à son sous-traitant Keynectis ? Est-il au courant des nombreuses affaires de corruption et scandales dans lesquels est impliquée Oberthur dans plusieurs pays ?
Un laminât à haut risque
Techniquement, Oberthur est connue pour sa qualité d’intégrateur qui exploite des solutions d’autres opérateurs. Et au-delà de toute autre considération, la solution de Keynectis reste en-deçà des besoins de l’Algérie. C’est une solution de sécurisation aux capacités limitées à un million de passeports, alors que les besoins de l’Algérie sont de l’ordre de 8 millions. L’incompétence d’Oberthur dans le domaine est telle que le gouvernement français lui-même a dû annuler son contrat avec cette société, suite à une intervention de l’ancien président français Nicolas Sarkozy. Chez nous, Oberthur a réussi à rafler tous les marchés de la biométrie, du livret au PKI en passant par le laminât. Et comme pour le PKI, elle sous-traite avec une autre PME française, Fasver, pour la production du film protecteur qui sécurise le passeport, pour le compte de l’Hôtel des monnaies. D’après certaines sources, le projet du passeport biométrique électronique a été retardé au début à cause de ce laminât de Fasver. Les alertes lancées par des experts algériens, qui s’appuyaient sur l’expertise internationale, ont, selon ces sources, conduit l’Hôtel des monnaies à chercher un autre fournisseur. Le fournisseur Fasver, lui aussi, ne fabrique pas tous les éléments de sécurité du laminât holographique. Il sous-traite une partie, ce qui pénalise l’Etat algérien et l’expose à toutes formes de détournements, trafics et de vols de passeports. A travers Oberthur et ses sous-traitants, l’Algérie allait avoir le passeport biométrique le moins sécurisé au monde. Cette affaire illustre on ne peut mieux comment les données sensibles de l’Algérie et de citoyens algériens allaient être confiées à des brokers (intermédiaires) sans foi ni loi ».
Sonia Baker

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Titre original : « Y a-t-il une affaire d’espionnage derrière le retard du passeport biométrique algérien ? »

 

source :  La Sentinelle



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Enseignement Sup : un ambitieux projet de près de 2 milliards pour améliorer la qualité

L’atelier de restitution des quatre thèmes suivants : Gouvernance ; Assurance Qualité ; TICE (Stratégies et Politiques TICE), SIG (déploiement du PGI Cocktail)); Genre s’est ouvert le lundi 13 avril 2015, pour trois jours de travaux. L’activité est placée sous la présidence du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’ambassade des Pays Bas au Mali.

maitre mountaga tall avocat cnid faso ministre enseignement superieur recherche scientifique

C’est à la suite du lancement officiel du projet NICHE en novembre, que 8 missions de diagnostic ont été effectuées dans le cadre du programme. Ces exercices de diagnostic ont permis d’apprécier la situation et les pratiques actuelles relativement à ces thèmes au sein des porteurs du projet au Mali.

Le présent atelier de restitution est organisé en guise de clôture des différents diagnostics réalisés et dans le cadre de la préparation d’une feuille de route pour les 4 thèmes. Il offre l’occasion de présenter et discuter les résultats de chacun des états des lieux déjà effectués (Gouvernance et Assurance Qualité ; TICE ; Genre). Durant cet atelier, les experts du Consortium impliqués donneront un aperçu de la situation par rapport à chacun de ces quatre thèmes et présenteront leurs propositions d’interventions (feuilles de route) qui seront entreprises dans le cadre du projet.

L’un des objectifs visés est aussi de « développer et appliquer la bonne gouvernance en mettant l’accent sur l’aspect genre, aider à intégrer l’utilisation des Tic dans l’enseignement supérieur ainsi que les cours en ligne ».  Le projet NICHE cible la question de gouvernance dans l’enseignement supérieur au Mali mais aussi la performance et l’adaptation de ses produits au marché du travail. Il est financé par Cinop, l’association des universités africaines, l’université Claude Bernard, Yes-INC-Mali, et Cocktail-office. Financé à hauteur de 1 966 791 000 F CFA, ce projet d’une durée de quatre ans,  permettra de résoudre les besoins en ressource humaines qualifiées, entre autres.

CC/MESRS

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Démarrage des examens partiels dans les facs de médecine et de pharmacie : les étudiants perçoivent leurs trousseaux et 7 mois de bourses

A la faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) et celle de pharmacie (FAPH) de l’université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB), les choses sont très vite rentrées dans l’ordre. Après deux grèves consécutives de 72 heures, nos futurs médecins et pharmaciens ont obtenu leurs bourses et trousseaux. Toutes choses qui ont permis l’organisation des partiels.

Décidément, il aurait fallu que le comité Aeem parte en grève pour que les étudiants puissent percevoir leurs dus. C’est du moins le constat qui se dégage de cette affaire. « Il avait été prévu que les examens partiels qui ont débuté ce matin soit pris en otage si les choses ne s’arrangeaient pas. Mais heureusement  que le message a été compris. Plus de 95% de nos camarades ont d’ores et déjà leurs trousseaux et sept mois de bourses. Nous avons donc commencé les partiels dans de meilleures dispositions, a déclaré un membre très actif du comité Aeem. Selon ce dernier, les étudiants qui n’ont pas pu rentrer en possession de leurs sous sont juste confrontés à des petits problèmes liés à leurs compte. « Nos camarades qui n’ont pas pu toucher leurs trousseaux et bourses ont des comptes dormants ou sous restriction. Des dispositions sont prises par le comité pour que ces problèmes soient vite réglés » a-t-il dit avec précision.

Le témoignage de cette étudiante, SK, est on ne peut plus édifiant : « J’ai débuté les partiels avec enthousiasme et sérénité. Avec l’obtention de mon trousseau et mes sept mois de bourses, j’ai pu me mettre à jour en faisant des photocopies et en achetant certaines choses indispensables pour mes études ».

Sans trousseaux et bourses, pas d’examens partiels avaient scandé les étudiants. Espérons qu’avec le déblocage de la situation, le nouveau slogan sera : avec les trousseaux et les bourses, vivement de meilleurs résultats.

 

KANTAO Drissa

Source: Le Flambeau



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24 et 25 avril 2015 : 5ème édition de la journée des banques et des établissements financiers du Mali

L’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Mali (APBEF) et l’agence Pact Afrique organiseront les vendredi 24 et samedi 25 avril prochains, au Centre international de conférence de Bamako (Cicb), la 5ème édition de la journée des banques et des établissements financiers du Mali. Les objectifs et les résultats attendus de cette journée ont été données par le Président de l’APBEF, Moussa Alassane Diallo et non moins Président Directeur Général de la BNDA. C’était au cours d’une conférence de presse tenue, le lundi 13 avril passé, au siège de ladite Association.

Moussa Alassane Diallo, président de l’APBEF

Le Président de l’APBEF, Moussa Alassane Diallo, a précisé dans son propos introductif que cette journée a pour objectifs, entre autres, la création d’un cadre d’échange entre banquiers et populations, la promotion des produits et services de banques et la promotion de la bancarisation des populations. Cette 5ème édition sera meublée par le salon des banques et des établissements financiers, les conférences/débats et la nuit du banquier.

Plusieurs thèmes seront débattus au cours de cette journée. Notamment le financement des petites et moyennes Entreprises (PME) et les facteurs de promotion pour l’inclusion financière, qui seront exposés par le Président de l’Apbef, Moussa Alassane Diallo et Blaise AHOUANTCHEDE, Directeur général du GIM-UEMOA.

 

Seydou Karamoko KONÉ

Source: Le Flambeau



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Assemblée nationale : Quand les députés se donnent en spectacle !

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’assemblée nationale est la plus instable des 8 institutions de la République. Une instabilité qui en dit long sur la personnalité des personnes qui l’incarnent aujourd’hui et le contexte conjoncturel dans lequel ces hommes et femmes ont été élus. Ouvrir le débat sur l’architecture sociologique et institutionnelle de l’assemblée nationale ferait sans doute ressortir un grand malaise. Lequel permettrait à l’opinion nationale de mieux cerner les dérives de cette institution. La vocation de cet article n’étant pas de faire un plaidoyer pour l’assemblée, limitons-nous tout simplement aux évènements du vendredi dernier. Notamment la séance des questions d’actualité de la première séance plénière de la session d’avril 2015.

Deputes assemblee nationale mali bagadadji

Une séance qui intervient après de longues polémiques sur la divulgation d’informations internes (cas du rapport de la commission interne chargée de réfléchir sur les poursuites susceptibles d’être lancées contre l’ancien président ATT), des multiples tentatives de discréditation du président  et des querelles intestines de leadership. Autant de situations qui mettent à nu l’amateurisme de cette institution et le manque de leadership des personnes qui la dirigent. En dépit de tout cela, l’espoir d’une assemblée nationale forte et crédible était permis.

Tout portait à croire qu’avec un peu d’autorité et de leadership du Président Isaac Sidibé ;  une plus grande responsabilité des honorables députés face aux défis de la nation et attentes des pauvres populations qui les ont élues ; et le strict respect des règles éthiques et déontologiques du métier de député…que les Maliens auraient pu avoir de quoi être fiers de leur assemblée nationale. Hélas ! C’était mal connaitre nos élus. Ces derniers, comme dans une cours de récréation, n’ont pas manqué de se donner en spectacle et ôtant ainsi à leur institution toute sa sacralité.

En effet pour tous nos concitoyens qui croyaient mieux être édifiés sur les préoccupations majeures du pays, il va sans dire que la séance des questions d’actualité du jeudi et du vendredi derniers aura accouché que d’une souris. Un exercice démocratique qui, devant en principe aboutir à un débat franc et objectif sur des sujets d’intérêt national, s’est terminé en queue de poisson. La passion aura prévalu sur la raison. La démagogie a pris le dessus sur l’objectivité. L’amateurisme et l’excès de zèle eurent raison de la méthodologie et de la modestie.

Et pour conséquences : les citoyens ont plus eu droit à des gymnastiques procédurales dépourvues de toute importance capitale qu’à un véritable débat de fond sur les questions d’actualité. Sans occulter les concours de défilés de mode et d’art oratoire auxquels se sont livrés nos pathétiques députés.

Face à cette mise en scène, deux questions méritent d’être posées : 1°) où va le Mali quand les députés qui sont sensés contrôler la régularité de l’action gouvernementale ne cessent de faire preuve d’une irrégularité comportementale constante ? 2°) A quoi sert finalement l’assemblée nationale ?

Des questions bien intéressantes qui remettent en cause la crédibilité de l’institution et son apport dans le processus de reconstruction de la nation. Tout en interpellant son premier responsable quant à l’autorité et au leadership que requiert la présidence d’une telle institution et aux députés la responsabilité qui doit être la leur face aux attentes de nos concitoyens.

 

F.M

Source: Le Flambeau



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Abdoulaye Diop, ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale en conférence de presse hier : ”L’Accord sera signé le 15 mai à Bamako avec ou sans la CMA”

Le ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, de retour de New York et d’Alger a animé une conférence de presse à son département hier lundi 20 avril 2015. Il était accompagné du ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire et de la reconstruction du nord, Hamadoun Konaté. L’objectif de cette conférence de presse était de faire, non seulement le compte-rendu de leurs séjours à l’extérieur du pays, mais aussi et surtout d’informer l’opinion nationale et internationale de la signature de l’accord d’Alger à Bamako le 15 mai 2015. Selon le ministre Diop, cet accord sera signé le 15 mai prochain à Bamako en présence de la médiation et de la communauté internationale, avec ou sans la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma). Avant de préciser que tous ceux seront qui contre l’application dudit accord s’exposeront à des sanctions.

ministre Affaires etrangeres malien Abdoulay Diop

« A ce stade, le ministre Konaté et moi-même revenons d’Alger où nous nous étions rendu sur instruction du président IBK, suite à une invitation du ministre des affaires étrangères algérienne pour pouvoir assister à la cérémonie de paraphe du document par la CMA. Nous n’étions pas partis négocier ni rouvrir les négociations.

La position du gouvernement est claire : l’étape des discussions est terminée. Mais nous avons constaté avec beaucoup de déception que nos frères n’ont pas jugés opportun, à ce stade, malgré la situation critique que le pays vit de se joindre à ce document que l’ensemble de la communauté internationale juge comme étant un compromis, certes, imparfait mais équilibré qui est la seule voie qui nous conduira vers une paix définitive », c’est en ces termes que le conférencier, le ministre Abdoulaye Diop a introduit sa déclaration.

Avant de signaler que la médiation a fixé la date du 15 mai 2015 pour la signature de l’accord à Bamako. Et de poursuivre que ceux qui approuvent l’accord parapheront et signeront en même temps. Mais le ministre Diop persiste et signe, cet accord sera signé le 15 mai prochain à Bamako en présence de la médiation et de la communauté internationale, avec ou sans la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma). À l’en croire, la Cma n’empêchera pas la signature de cet accord.

Pour lui, tous ceux qui seront contre l’application dudit accord s’exposeront à des sanctions sans pour autant définir la nature de ces sanctions. D’ailleurs, il indique clairement que cela revient à la médiation et à la communauté internationale d’infliger telle ou telle sanction. « L’unité du pays est la chose la plus importante. Nous avons besoin de cette paix. Le gouvernement prend et prendra toutes les mesures pour assurer la sécurité des personnes et des biens », a dit Diop.

Est-ce qu’en signant cet document d’Alger sans la Cma, peut-on parler d’accord ? Est-ce qu’il n’y aura pas d’autres conflits sans la signature de l’accord par la Cma ? Qu’est-ce qui se fera pour l’application de l’accord ? En cas de refus de la Cma à signer cet accord, il y aura quel genre de sanctions ? Voilà autant de question posée aux deux conférenciers par les journalistes. En réponse donc, le ministre Konaté a indiqué qu’il n’y a pas lieu de diaboliser le fait que tout le monde n’a pas paraphé l’accord. Car selon lui, la majorité a paraphé le document.

Il a fait savoir que la médiation a décidé que le processus ne pouvait pas être pris en otage. « Ceux qui ne signeront pas cet accord seront considérés comme des ennemis de la paix et seront traités comme tels. Rien n’empêchera l’application de l’accord. Ce n’est pas à nous de se poser la question, c’est à la Cma de se demander qu’est-ce qui va se passer si nous nous n’adhérons pas à ce document. La signature de cet accord permettra de mettre fin à cette permissivité », a conclu le ministre Konaté.

Pour le ministre Diop, l’application de l’accord dépend de la bonne foi des parties. « Je ne crois pas que quelques individus aient raison contre toute la communauté internationale. Il n’y a pas les germes de déstabilisation dans cet accord. La porte n’est pas fermée, le train est déjà en marche, mais le dilatoire ne marchera pas dans cette procédure », a-t-il conclu.

Aguibou Sogodogo

Source: Lerepublicainmali



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