lundi 20 avril 2015

Renouvellement des instances du conseil malien des transporteurs routiers : Dieu est Grand, le ministre Koumaré n’est pas petit !

Il paraît que les lois sont faites pour être violées. Loin de nous, toute idée malsaine. L’’auteur de cette phrase n’aura pas tout à fait tort. Surtout pas quand même au Mali où des ministres de la République à l’image de Mamadou Hachim Koumaré n’ont aucune gène à défier les textes et règlements d’un organisme public pour des raisons personnelles et inavouées.

mamadou hachim koumare ministre equipement transport bureau

Ce samedi 24 Avril 2014, sur  plus de 900 électeurs éligibles, seulement 134 sont appelés à aller voter pour l’élection du conseil  malien des transporteurs Routiers. Et pour cause : trois arrêtés pris  par le ministre de tutelle, Mamadou Hachim Koumaré, ont semé la confusion.

Le premier de ces arrêtés  enregistré sous le n° 2014-3480/METD-SG du 4 décembre 2014 fixait la date de l’assemblé consulaire  du CMTR au 4 Avril  2015. Ce premier décret, signale-t-on,  était bourré d’erreurs. L’insuffisance relevée était la confusion faite par le signataire entre le  décret  N° 99-426/PRV du 29 décembre régissant  le CMC (conseil malien des chargeurs) et le Décret N°04-359/P-RM du 08 septembre 2004 relatif au CMTR. Par ce geste le ministre  a-t-il voulu appliquer  les textes du CMC en lieu et place de ceux  du CMTR ? De toute façon,  il s’agit  d’un gros péché, surtout de la part du ministre d’un Etat sérieux.

Devant les protestations  de la part des syndicats de transport, le ministre eut conscient de sa forfaiture et prit un deuxième Arrêté quelques jours aussitôt, mais  avec la date et le même numéro que celui du premier Arrêté.

En clair, les deux arrêtés du ministre Koumaré étaient sous le même numéro (n° 2014-3480/METD-SG) et à la même date (4 décembre 2014). Quels tripatouillages ! D’aucuns parlent  « d’une cacophonie administrative  extraordinaire».

Raison pour laquelle,  des syndicats de transporteurs  ont aussitôt attaqué les deux arrêtés du ministre Koumaré devant la section administrative de la  Cour Suprême. Alors que le verdict  était attendu le 04 mars  2015, le ministre prit un troisième arrêté le 02 mars 2015 organisant  et fixant le jour  ainsi que les heures d’ouverture et de clôture du scrutin des membres  de l’assemblée consulaire du CMTR.

Ce troisième Arrêté, en son article 3 précise que  « Les opérations d’enregistrement doivent commencer dans les quinze jours qui suivent la prise de l’Arrêté fixant la date des élections et s’étendront au moins sur trente jours ».

Mais lorsque des électeurs sont partis pour s’inscrire sur les listes électorales à la date du 18 mars, soit 16 jours seulement après l’ouverture des inscriptions qui doivent s’étaler sur 30 jours comme précisé par l’article 3 du 3ème l’Arrêté, ils ont été surpris de se voir opposer un refus catégorique, sous le prétexte que le Ministre a donné l’ordre de clôturer les listes à travers, notez bien,  une correspondance  signée  à la date du 23 février 2015. Soit, cinq jours avant  l’Arrêté du 02 mars qui précise en son article 3  que  « Les opérations d’enregistrement doivent commencer dans les quinze jours qui suivent la prise de l’Arrêté fixant la date des élections et s’étendront au moins sur trente jours ».

De toute évidence, il ressort  que le ministre Koumaré en toute seigneurie et à travers des décrets controversés,  organise ces élections ratées d’avance  et dépourvues de toute transparence.

Dans le milieu syndical des transporteurs,  l’on s’interroge également dans quel intérêt le ministre Koumaré se comporte de la sorte ?  Des compétences ont (peut-être) manqué quelque part.

A  la faveur d’une conférence de presse samedi dernier à la maison de la presse,  le collectif  des transporteurs exclus du processus électoral pour le renouvellement  des instances du conseil malien des transporteurs Routiers, a étalé son souhait d’aller aux élections, mais à condition que le scrutin en question soit d’abord crédible et transparent.

Rappelons que le collectif  des transporteurs exclus du processus électoral pour le renouvellement  des instances du CMTR est composé en majorité  des syndicats  de transports routiers dont  le  SUNTRUI-Mali (syndicat National des Transporteurs Routiers  Urbains-inter Urbain et internationaux) et le SET (Syndicat des Entreprises de Transport)… L’UNSTRM (Union Nationale des sociétés Coopératives de Transports Routiers) fait aussi partie des protestataires.

Djibi Karim

source :La Sentinelle



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IBK au sujet du processus de paix au Mali : « Personne n’a dit que cet accord est un bon accord…»

Critiqué d’avoir entamé tardivement les négociations avec les groupes Armés du Nord conformément à ce que préconise l’accord de Ouaga après l’élection du nouveau président, le président IBK est sortie de sa réserve pour répondre à ses détracteurs. Et concernant le résultat des huit mois de négociations, le président a évoqué le sujet enfin de se prononcer sur le paraphe dudit accord.

21La Capitale du Mali a abrité le mercredi dernier, la 17ème Conférence des chefs d’Etats du CILSS. Cette rencontre a enregistré la présence des chefs d’Etat de plusieurs pays membres de l’Organisation. L’événement a été mis à profit par le Président de la République du Mali de revenir sur l’accord d’Ouaga et d’évoquer le préaccord d’Alger.

Pour rappeler, le président IBK après son investiture a été critiqué pour avoir ignoré l’accord d’Ouaga pour entamer les négociations avec les mouvements armés en vue de rétablir la paix au Mali. Ce qui lui avait attiré la foudre de certains de ses détracteurs qui ont mis en doute la volonté de ce dernier à s’engager dans le processus de la paix. Ainsi, la semaine dernière, IBK, lors de son discours de clôture à la rencontre du CILSS a rappelé toutes les bonnes volontés de son gouvernement à instaurer la paix au Mali. Une raison pour laquelle, il a donné des éclaircissements sur le motif du retard accusé dans la reprise des négociations avec les groupes armés. « Au fil des mois, nous avons subi de toutes les agonies au Mali voulant faire croire que nous ne voulons pas nous engager dans la paix. Nous ne pouvions pas nous engager dans les négociations sans pour autant défricher la situation. Parce que le problème du nord est un problème de gouvernance», a-t-il rappelé.

Un accord de compromis !

Lorsque certains de ses détracteurs s’agitent aussi pour dénoncer le préaccord d’Alger, le Président de la République du Mali a répondu de sa manière. « Personne n’a dit que cet accord est un bon accord. Nous avons toujours des points d’amendements. Mais lorsqu’on comprend le sens profond du terme négocier, l’on comprendra qu’il y a des compromis. Pas de compromission ! ». Pour fermer cette épisode, il a tendu sa main aux compatriotes égarés afin qu’ils s’engagent dans la dynamique d’une paix définitive, avant de leur inviter à signer l’Accord déjà paraphé par le Mali.

M Diakité

source : Le Pays



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Démarrage des examens partiels dans les facs de médecine et de pharmacie : Les étudiants perçoivent leurs trousseaux et 7 mois de bourses

A la faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) et celle de pharmacie (FAPH) de l’université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB), les choses sont très vite rentrées dans l’ordre. Après deux grèves consécutives de 72 heures, nos futurs médecins et pharmaciens ont obtenu leurs bourses et trousseaux. Toutes choses qui ont permis l’organisation des partiels.

universite faculte malienne fsgp fseg fmpos medecine pharmacie ondontostomatologieDécidément, il aurait fallu que le comité Aeem parte en grève pour que les étudiants puissent percevoir leurs dus. C’est du moins le constat qui se dégage de cette affaire. « Il avait été prévu que les examens partiels qui ont débuté ce matin soit pris en otage si les choses ne s’arrangeaient pas. Mais heureusement  que le message a été compris. Plus de 95% de nos camarades ont d’ores et déjà leurs trousseaux et sept mois de bourses. Nous avons donc commencé les partiels dans de meilleures dispositions, a déclaré un membre très actif du comité Aeem. Selon ce dernier, les étudiants qui n’ont pas pu rentrer en possession de leurs sous sont juste confrontés à des petits problèmes liés à leurs compte. « Nos camarades qui n’ont pas pu toucher leurs trousseaux et bourses ont des comptes dormants ou sous restriction. Des dispositions sont prises par le comité pour que ces problèmes soient vite réglés » a-t-il dit avec précision.

Le témoignage de cette étudiante, SK, est on ne peut plus édifiant : « J’ai débuté les partiels avec enthousiasme et sérénité. Avec l’obtention de mon trousseau et mes sept mois de bourses, j’ai pu me mettre à jour en faisant des photocopies et en achetant certaines choses indispensables pour mes études ».

Sans trousseaux et bourses, pas d’examens partiels avaient scandé les étudiants. Espérons qu’avec le déblocage de la situation, le nouveau slogan sera : avec les trousseaux et les bourses, vivement de meilleurs résultats.

KANTAO Drissa

source:Flambeau



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Processus de Paix et de Réconciliation Nationale : Le Mnla et satellites sommés par l’Alliance des Forces Démocratique pour le Mali à parapher l’accord sans délai

Conscients que l’accord d’Alger paraphé par le Gouvernement est une très bonne chose pour le Mali, les membres de l’Alliance des forces démocratiques pour le Mali (AFD-Mali) ont annoncé, à la faveur d’une conférence de presse, mardi dernier au Grand hôtel de Bamako, leur volonté de rencontrer dans les jours à venir toutes les couches socioprofessionnelles du Mali afin d’obtenir le maximum de voix autour du document du projet d’Accord

 

Ils ont également mis à profit cette occasion, pour appeler les membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui hésitent encore à parapher l’accord à le faire sans délai et ce, au nom de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

L’AFD-Mali qui regroupe en son sein plus d’une dizaine d’associations et de partis politiques, apporte son soutien à l’accord d’Alger paraphé par le gouvernement et les groupes de la plate-forme. Pour l’AFD-Mali, cet accord constitue une avancée importante sur la voie de la restauration de la paix, de la stabilité et de la réconciliation nationale au Mali. Mieux selon les responsables de l’AFD-Mali, cet accord comparé aux autres est le meilleur que le Mali est signé depuis les conflits précédents. Car, il porte les germes de la stabilité et de la paix et du développement du Mali. « Dans l’ancien accord de Tamanrasset, il est dit que l’armée malienne devait alléger sa présence dans le nord du Mali, alors que dans présent accord d’Alger, il est dit que l’armée malienne va être déployée progressivement au bout de douze(12) mois dans les régions du nord. Dans le pacte national qui a été accompagné par tous les grands démocrates du Mali, il est écrit noir sur blanc : un pacte national consacrant un statut particulier aux régions nord du Mali. Alors que dans l’accord actuel, il n’y a de statut particulier pour aucune des régions du nord…Par rapport aux autres accords, l’accord d’Alger qui consacre des avancements, est meilleur », a expliqué d’entrée de jeu, Modibo Soumaré, Secrétaire général de l’AFD-Mali.

Pour ainsi avoir un maximum de mobilisation autour du projet d’accord, l’AFD a élaboré un mémorandum qu’elle soumettra à l’ensemble des maliens. Et dans les jours à venir, l’Alliance, selon ses responsables, prendra son bâton de pèlerin pour rencontrer toutes les couches sociales du Mali.  Les groupes socioprofessionnels, la société civile, les députés, les membres du haut conseil des collectivités, les partis politiques, sont les cibles, a indiqué le SG de l’AFD-Mali. «Nous allons, poursuit-il, pour leur soumettre le manifeste pour qu’ils signent » a-t-il ajouté.

L’Alliance a beaucoup d’activités en perspectives, chose qui a amené les journalistes au cours de la conférence à poser des questions sur la relation entre l’AFD-Mali et le regroupement de la majorité présidentielle. Sur ce point, les membres de l’Alliance ont été on peut plus clair : « L’Alliance n’a aucune intention de faire ombrage ou bien nuire à la majorité présidentielle dont elle est membre à part entière. Mais par contre l’Alliance qui est composée de 18 partis politiques et une dizaine d’associations envisage de former dans les jours à venir un parti politique».  

Pour l’intérêt national, la CMA invitée à parapher l’Accord

En effet, considérant que l’accord d’Alger est un compromis équilibré prenant en compte les préoccupations légitimes de toutes les parties, dans le respect scrupuleux de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Mali, ainsi que du caractère laïc de la forme républicaine de l’Etat, l’AFD-Mali a invité les membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad-CMA- à parapher sans délai le document d’Alger pour le retour rapide de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

Soulignons que, l’AFD-Mali a été porté sur les fonds baptismaux en cette année 2015. Elle a pour l’objectif d’unir les efforts et  travailler  dans le respect et dans la solidarité pour assurer une pratique démocratique véritable dans notre pays.  Elle se fixe comme mission de mobiliser les forces politique  pour aider dans la mise en œuvre efficace et efficiente de la vision et des projets et politiques du gouvernement. Ce, en effectuant  un travail d’information et de la sensibilisation en direction des partis politiques et association démocratique en particulier et des populations en général.

Aliou Agmour

 

source:Le Pays



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Santé : Bamako, capitale de l’industrie pharmaceutique africaine du 3 au 6 juin 2015

Bamako abritera, du 3 au 6 juin 2015, le Forum pharmaceutique international-Bamako 2015. L’information a été donnée, le jeudi 16 avril dernier à l’hôtel Salam, par le Président du CNOP, Abdoul Doumbia, en compagnie du Président de l’Inter Syndicale des Pharmaciens d’Afrique (ISPHARMA), Dr Cheick Oumar Dia, du Président de l’Inter Ordre des Pharmaciens d’Afrique (IOPA), Dr Masna Raksala, et du secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’hygiène publique, Ousmane Doumbia.

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Ledit forum est organisé par l’Inter ordre des pharmaciens d’Afrique (IOPA), en collaboration de l’Inter syndicale des pharmaciens d’Afrique (ISPHARMA) et l’Association des centrales d’achat des médicaments (ACAME). Il regroupera environ 600 participants qui viennent de tous les pays de l’Afrique.

Le Président de l’ISPHARMA a indiqué que l’idée d’une rencontre annuelle des pharmaciens d’Afrique après la disparition de l’Association pharmaceutique Africaine a émergé à l’issue de la réunion des Ministres de la Santé tenue à Yaoundé en 1999, avec la participation de quelques pharmaciens africains. Un premier forum pharmaceutique s’est ainsi tenu à Cotonou en juin 2000. « Ce 16ème forum sera l’occasion de mesurer la place du secteur privé dans le système sanitaire et de mettre en place une synergie d’actions entre les secteurs publics et privés pour le bien être du patient qui est au centre de toutes nos activités » ajouta le docteur Cheick Oumar DIA.

Pour le Docteur Masna Raksala, président de l’IOPA, cette 16ème édition qui s’ouvrira dans deux mois à Bamako sera placée sous le signe du partenariat public-privé pour un accès universel aux produits de santé. Le produit de santé essentiel pour le pharmacien étant le médicament, il estime que les débats permettront de redynamiser le secteur en proposant aux différents acteurs l’élaboration et l’adoption des conventions pour l’achat des médicaments essentiels et de bonne qualité.

Quant au Secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’hygiène publique, Ousmane Doumbia, il a réitéré l’engagement de son département dans le cadre de la promotion de la santé. ‘’ Mon département ne ménagera aucun effort pour canaliser les énergies et mobiliser les ressources nécessaires’’, a-t-il martelé, avant de lancer un vibrant appel aux partenaires pour la réussite de ce forum.

Notons par ailleurs que ce forum vise la promotion d’un secteur pharmaceutique qui respecte les normes internationales au bénéfice de la santé publique, la création d’un cadre approprié d’échanges pour les pharmaciens afin de partager les connaissances actualisées nécessaires à l’exercice de leur profession et la réflexion autour des questions d’importance stratégique dans le domaine de la santé.

 

Seydou Karamoko KONÉ

Source: Le Flambeau



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Rififi au Centre National d’Examens et de Concours de l’Education : Le directeur Alpha Abdou Maiga remplacé avant sa prise de fonction

Nommé directeur du Centre National d’Examens et de Concours de l’Education , Alpha Abdou Touré, professeur d’enseignement secondaire et non moins ancien directeur du centre, a été remplacé à ce poste, un mois après, avant même sa prise de fonction. Une première en République du Mali.

Togola Jacqueline ministre éducation base

Histoire rocambolesque. Il a fallu juste un mois, jour pour jour, pour trouver un remplaçant à Alpha Abdou Maïga, nommé directeur du Centre National des Concours et Examens le 18 mars 2015 en conseil de ministres (voir communiqué du conseil des ministres du 18 mars 2015).

En effet, un autre Conseil des ministres tenu, le samedi  19 avril 2015, a nommé Mohamed Maïga au poste de Directeur du Centre National des Examens et Concours (voir communiqué du Conseil des ministres du 19 avril 2015). Et selon nos sources, ce revirement de situation, qui frise le ridicule, est dû à l’ingérence des caciques du RPM dans les nominations des cadres de l’administration.

En effet, nos sources indiquent que c’est les femmes du parti au pouvoir, avec à leur tête l’ancienne ministre de l’éducation, Mme Togola Jacqueline Marie Nana, qui sont parties tordre la main au président de la République, Ibrahim Boubacar Keita pour que l’ancien directeur du Centre ne puisse jamais prendre fonction.

Selon nos informations, les femmes du RPM soupçonneraient  l’ancien directeur du CNCE d’être à l’origine de l’échec des examens passés alors qu’il a été relevé trois mois avant la tenue des dits examens. Au Mali, c’est la première fois qu’on relève un cadre de son poste avant sa prise de fonction.

L’incompréhension est à son comble au Centre National des Concours et Examens. Chacun y va de son commentaire. Et beaucoup d’interrogations subsistent à savoir : Que cache cette volteface ? Que reproche-t-on réellement à l’ancien directeur du CNCE pour le court-circuiter  de la sorte ? Les femmes du RPM ont-elles la preuve de leur allégation ? Pourquoi l’avoir nommé si c’est juste pour le remplacer après ?  Des questions qui prouvent à suffisance l’amateurisme du gouvernement IBK et l’ingérence malsaine des cadres du RPM dans la gestion des affaires du pays.

Madiassa Kaba Diakité

Source: Lerepublicainmali



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Assemblée nationale : Règlement intérieur en question

Vendredi dernier, un Premier ministre dépité prend part à la séance des questions d’actualité. La veille, les honorables députés refusent de tenir la séance en son absence. Ils exigeaient mordicus sa présence du Premier ministre qui se fonde sur la Loi fondamentale, la Constitution du 25 février 1992.

Il a commencé par laisser entendre qu’il se présentera devant les élus chaque fois que la situation l’exigera. Modibo Keïta rappelle que les députés sont détenteurs d’une légitimité populaire. Quant à lui, par contre, il a une légitimité octroyée qui vient du président de la République.

Pour le chef du gouvernement, la Constitution du 25 février 1992 lui octroie deux choix. Le premier est  l’obligation de se présenter personnellement devant les élus pour une Déclaration de politique générale… Le second est relative à la de motion de censure pour se présenter devant les élus.

Le chef du gouvernement pense donc qu’en dehors de ces deux obligations constitutionnelles, il peut toujours jugé de l’opportunité de se présenter ou de se faire représenté. Il demande en conséquence d’avoir à apprécier. Ce point de vue n’a pas tout de suite emporté l’adhésion des élus. Pour eux, c’est en vertu du règlement intérieur qu’ils ont demandé la présence du Premier ministre. Ils rappellent que ce règlement intérieur est une loi organique qui a obtenu la clause de conformité de la Cour constitutionnelle. Donc, le chef du gouvernement doit se présenter. En guise de réponse, Modibo Kéïta a dit qu’il est vrai que le règlement intérieur est une loi organique, donc qui ne peut être au-dessus de la Loi fondamentale. Il soutient que les obligations constitutionnelles se limitent à la Dpg et à la motion de censure. D’autres élus ont alors réagi en demandant de s’en remettre à la Cour constitutionnelle et de requérir son avis.

On aurait pu espérer une meilleure relation entre le Primature et l’Assemblée nationale où le gouvernement dispose d’une majorité confortable.

Mamadou Diakité

source:Le Témoin



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