AMO : échange avec les prestataires de soins de santé

Le ministre de la solidarité et le directeur général de la caisse nationale d’assurance maladie ont rencontré les prestataires du soins de santé de Bamako et de Kati pour échanger sur le régime AMO.

Ladite rencontre a eu lieu à la maison des Ainés le vendredi 29 août dernier sous la présidence de Hamadoun Konaté ministre de la solidarité, de l’action humanitaire et de la reconstruction du Nord en présence du président de la FENASCOM, Yacouba Zan Konaré. Ils étaient presque tous là, pharmaciens, médecins, techniciens, bref tous les acteurs de la santé pour échanger sur l’assurance maladie depuis sa mise en œuvre jusqu’à aujourd’hui.

En application des dispositions législatives et réglementaires, la Caisse nationale d’assurance maladie a signé des conventions avec les structures prestataires de soins de santé des trois niveaux du système national de santé pour assurer la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) en faveur de ses assurés. Selon le ministre Hamadoun Konaté, ces structures de soins conventionnées qui sont aujourd’hui au nombre de 1067 sont réparties entre les trois niveaux de la pyramide sanitaire. Ces conventions en matière d’assurance maladie poursuit le ministre de la solidarité fixent les obligations des parties, les tarifs de référence des prestations de soins, les outils de maitrise des dépenses de santé, les outils de garantie de la qualité des services, les procédures et les modes de paiement des prestataires ainsi que les mécanismes de résolution des litiges. « Aujourd’hui, on peut se féliciter de l’opérationnalité de la mise en œuvre de l’assurance maladie obligatoire au sein de tous les hôpitaux, les centres de santé de référence et les autres établissements privés, même si au niveau des centres de santé communautaire il faut révéler quelques difficultés de démarrage » ajoute-t-il.

Apres l’unique intervention du ministre à la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, place le débat. Les médecins du centre de santé communautaire n’ont pas apprécié leur non prise en compte dans la prescription de l’AMO. Une ophtalmologue de l’IOTA a laissé entendre que la procédure de prescrire l’ordonnance pour les enregistrés est lente et ne permet aux prescripteurs de garder une bonne humeur à la fin de la journée.

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